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dès octobre 1898...
Dès la parution de la première édition de Histoire d'une âme, le 21 octobre 1898, les lecteurs écrivent.
Tout de suite, les appréciations du livre arrivent au Carmel de Lisieux par courrier.
La communauté est prise de court par ces lignes enflammées des premiers lecteurs, dont la vie change grâce à cette lecture.
Nombreux sont ceux qui parle d'elle, déjà, comme d'une "sainte".
Observez leur vitesse de lecture et l'impression vécue lors de leur lecture.
Notez aussi les surprenants qualificatifs donnés à Thérèse par ces premiers lecteurs.
Quelques-uns croient qu'elle est un puissant intercesseur auprès de Dieu.
Enfin, nombreux sont ceux qui croient d'emblée pouvoir devenir saint eux aussi, comme Thérèse.
Voici à lire des réactions des 6 premiers mois.
22 octobre 1898
Amette, Mgr L.
J’ai reçu hier le précieux volume que vous avez bien voulu m’envoyer. Je n’ai pas pu encore en lire que quelques pages, mais c’est assez pour me faire désirer de savourer plus longuement le parfum de cette fleur délicieuse d’innocence et de saint amour que vous avez eu le grâce de voir s’épanouir dans le jardin fermé de votre carmel. Je vous remercie donc d’avoir laissé transpiré au dehors ce parfum. Puisse-t-il attirer beaucoup d’âmes au divin Époux ! Pour moi, il me sera doux de commencer à faire une connaissance plus intime avec votre cher monastère que Notre Seigneur doit bien aimer puisqu’il y répand de telles grâces… Que votre chère enfant du ciel se joigne à vous et à ses sœurs de la terre dans une prière fervente et fréquente pour moi, et croyez en retour au religieux et déjà paternel dévouement avec lequel j’appelle sur vous et sur toutes vos filles les meilleurs bénédictions d’en haut.
22 octobre 1898
Mère Marguerite, Supérieure des Auxiliatrices de l’Immaculée Conception. (cousine des sœurs Martin du côté de Mme Martin).
J’ai reçu hier soir la vie de votre séraphique enfant, Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus. Vous avouerai-je j’ai passé une grande partie de la nuit à la lire. Quelle belle vie ! On ne peut s’arracher de cette lecture : j’y suis revenue plusieurs fois depuis ce matin. Quelle belle âme ! Combien on voudrait se sentir plus généreux pour marcher sur ses traces ! Ce matin à l’oraison, je l’ai priée de m’offrir au bon Jésus comme une autre petite balle ou une toupie… Je serais heureuse d’avoir un second exemplaire que je compte offrir à notre chère Maîtresse des Novices pour sa fête. Elle pense avec moi que l’exemple de ces vertus religieuses pratiquées si simplement et si héroïquement par votre chère fille sera un parfum qui nous entraînera à sa suite vers le céleste Epoux de nos âmes.
23 octobre 1898
Carmel d’Angers
En effeuillant votre petite rose hier à la récréation, nous avons senti tout un parfum de grâce et de pureté se répandre en nos âmes ; il nous tarde de pénétrer plus avant dans la blanche corolle de cette ravissante petite fleur de Jésus. Que le bon Dieu est bon, ma Révérende Mère, de placer ici et là, dans nos chers Carmels de France, de ces belles âmes qui dédommageront son Cœur divin des impuretés de notre siècle… Puissions-nous profiter de si beaux exemples pour nous donner, nous aussi, plus pleinement au divin Maître ! …Nous allons essayer de propager cette délicieuse vie…
23 octobre 1898
Carmel d’Epernay
Je viens remercier avec effusion votre Révérence de l’envoi si gracieux de ‘l’Histoire d’une âme’ Quelle charmante petite fleur ! et quel sacrifice le bon Maître a imposé à votre chère Communauté en la rappelant si promptement à lui ! La lecture de cette vie alimente nos récréations et je dois avouer à votre Révérence, que nos novices ont bien des petites tentations de jalousie… Au ciel cette enfant de prédilection prie pour vous ; et je l’espère aussi pour tout notre Saint Ordre.
23 octobre 1898
Carmel de Metz.
Nous venons vous dire notre reconnaissance de n’avoir pas gardé pour vous seule un si précieux trésor ! Quelle aimable petite sainte ! et quel parfum de candeur et de sainteté sort de ses traits angéliques et du charme de ses lignes ! Mille fois merci, ma chère et bonne Mère, du bien que ce livre nous a fait déjà. Que sera-ce de celui que nous en retirerons après l’avoir savouré dans son entier ? Veuillez demander à votre chère petite sainte de nous obtenir quelques flammes de cet amour pur qui la dévorait et lui recommander en particulier notre cher petit noviciat.
23 octobre 1898
Carmel de Villefranche
Quel bien ne fera pas ce livre ! Nous le voudrions dans toutes les familles chrétiennes. On ne sait, dans ces lignes, qui est le plus à admirer, ou le Père ou les enfants… Heureuses les Communautés qui reçoivent des âmes élevées à la source d’une vraie et solide vertu comme votre chère petite Sœur Thérèse ! Nos petites novices vont l’adopter pour une des protectrices du Noviciat et veulent l’invoquer. La lecture de ces pages les remplit de ferveur et de générosité. Croyez, ma Révérende Mère que nous ferons tout notre possible pour répandre cet ouvrage.
23 octobre 1898
de Mme Feydeau
Je viens de recevoir la vie de votre angélique sœur, je l’ai déjà dévorée, et moi aussi, j’en suis dans le ravissement. Qu’il est doux de penser que Notre Seigneur est aussi aimé sur la terre ! Je m’étonne souvent que le bon Dieu puisse supporter le monde, mais il me semble qu’une seule âme comme votre petite Thérèse suffirait pour arrêter les foudres du ciel. Oui, je suis bien émue, ma chère petite sœur, comme je vous le dis, j’ai dévoré le livre, mais je compte bien y revenir plus lentement et y trouver du profit pour mon âme.
23 octobre 1898
Melle Lelose (Lelore ?) - Les Sables d’Olonne
Combien je vous trouve heureuse d’avoir possédé un si précieux trésor dans cet Ange du Ciel ! Quelle figure angélique en effet ! Je ne puis me rassasier de la contempler… Et son Père, quel vénérable visage ! Enfin, ma bonne Mère, je ne trouve pas d’expression pour vous remercier du bonheur et du bien que vous venez de me faire.
24 octobre 1898
Carmel de Bédarieux
Comment nous [sic] exprimer notre reconnaissance de nous avoir fait part de votre trésor ? Quelle gracieuse, suave et admirable fleur ! Elle ravit par sa simplicité et son amour. Quelle gloire pour le Carmel, et particulièrement pour le vôtre ! O Mère, merci ! En publiant ce livre vous procurez la gloire de Dieu, vous attirez des âmes à son amour. Permettez-moi, ma Révérende Mère, de vous exprimer ma particulière reconnaissance et de vous faire une prière : Votre sainte ‘petite fleur’ m’a fait ressentir les effets de sa protection, aussi je la prends pour mon petit Raphaël , (comme j’aime à l’appeler). Je désirerais donc avoir son image et quelque chose qui lui appartienne… J’aime tant cette chère petite sainte que je voudrais me nourrir de sa vie… Nous ferons tout ce qui nous sera possible pour la répandre. On y respire un parfum du ciel…
24 octobre 1898
Carmel de Montélimar
Veuillez agréer tous mes remerciements pour le délicieux volume que votre Révérence a eu la bonté de nous envoyer… On y respire un parfum du Ciel. Cette âme si candide, si pure, si aimante, si pleine de Dieu et de son amour ravit le lecteur par l’élévation de ses pensées et la gracieuse simplicité avec laquelle elle les exprime. Ce livre est appelé à faire du bien à beaucoup d’âmes, et je me ferai un plaisir de le faire connaître.
25 octobre 1898
Carmel de Gravigny
J’ai eu le bonheur de lire déjà une notable partie de cette délicieuse vie, et j’en suis absolument ravie. Oh ! que Dieu est donc puissant d’avoir créé et gardé pour lui seul un cœur comme celui de votre chère petite sœur. Quelle sainte aimable et charmante ! quelle vraie et grande sainte ! et en même temps quelle sainte imitable ! C’est ce qui charme le plus en elle, et ce qui me fait dire à chaque page ce que je n’oserais dire en lisant toute autre vie : « avec l’aide de Jésus et beaucoup d’abandon à sa divine volonté, ne pourrai-je donc pas un jour monter jusqu’où elle est montée ? »
Que vous êtes heureuse, ma Révérende Mère, d’avoir connu, d’avoir possédé cette belle âme ! Aujourd’hui, vous, sa Mère, vous à qui elle ne peut rien refuser, daignez lui demander que Jésus allume dans nos cœurs l’incendie d’amour pur, d’amour vrai, qu’il a allumé dans le sien, afin que, comme elle, nous puissions contribuer à la gloire de notre doux Sauveur et au salut des âmes.
25 octobre 1898
Carmel de Rouen
Nous vous remercions de l’envoi de l’intéressante vie de votre angélique sœur. Vous avez été bienheureuse, ma Révérende Mère, de posséder un tel trésor. Priez cet ange quelquefois pour nous qui lui ressemblons si peu… Cette vie si belle fait un grand bien à nos sœurs qui en sont ravies.
25 octobre 1898
Romet, Vital, Mr
Avant de vous écrire, j’ai voulu jeter un coup d’œil sur les différentes parties de ce volume et j’ai été véritablement émerveillé… La jeune Thérèse est en tout point le modèle de la grande Thérèse, sa patronne, et après avoir reçu la récompense céleste, elle vivra dans les annales des saints canonisés par le Saint Père. Tout le monde rivalise de talent littéraire dans cet ouvrage ; et la Préface et l’Introduction. Ici tout le monde est inspiré.
26 octobre 1898
Boutin Mr l’abbé, Curé de St Etienne du Bois
Je ne sais comment vous exprimer ma reconnaissance pour l’envoi de cette vie admirable, de ce beau lis qui s’est épanoui dans votre cher Carmel pendant près de 10 ans. C’était vraiment une âme d’élite, tout à fait privilégiée. J’ai admiré aussi le milieu familial où avait paru cette enfant de bénédiction. Quelle famille ! Et comme le bon Dieu l’a visiblement bénie ! Je me promets encore des heures délicieuses dans la lecture de cette vie. Et c’est à vous, ma Révérende Mère, que je devrai ces joies.
26 octobre 1898
Carmel d’Arras
Bien que nous n’ayons pas encore eu le temps de lire jusqu’au bout l’intéressante histoire de votre angélique petite sœur Thérèse de l’Enfant Jésus, je ne puis attendre davantage à vous envoyer notre affectueux et tout cordial merci de nous avoir permis de pénétrer dans l’intime de cette âme virginale et de n’avoir pas gardé pour vous seule ce trésor !... Ces pages brûlantes font notre admiration, et nos récréations ne roulent que sur votre petite sainte. Quelle bénédiction pour votre cher Carmel d’avoir abrité les tendres années de cet ange de vertu ! Je suis persuadée que la lecture de ce récit ne restera pas infructueuse dans notre saint Ordre, elle sera un stimulant pour la jeunesse et une grande édification pour toutes. Tout en lisant votre petite sœur, nous la prions de nous obtenir quelques sujets comme elle. Hélas ! de nos jours, c’est rare de trouver tant de vertus et d’esprit surnaturel ; mais Dieu qui a tout fait pour cette belle et grande âme peut faire la même chose pour d’autres, sa puissance n’est pas raccourcie…
Si ce n’est pas indiscret, ma chère Mère, nous vous demanderions de nous envoyer un objet ayant appartenu à cet ange de la terre, nous le garderions ici comme un souvenir religieux, en attendant plus !...
26 octobre 1898
Carmel de La Tronche près Grenoble
Nous vous remercions de l’intéressante et édifiante vie que vous avez eu la bonté de nous envoyer. Ces pages, toutes empreintes de pureté et d’une élévation rare, feront du bien et nous serons heureuses de les faire connaître.
26 octobre 1898
Carmel de Paris Avenue de Saxe
L’air de candeur de votre petit ange charme déjà en regardant les portraits, mis dans le volume. Mais l’âme de votre chère enfant est plus ravissante encore que son enveloppe. Combien nous avons été édifiées ! Combien aussi nous avons béni notre Divin Maître de tous les dons qu’il a daigné répandre dans une âme si jeune et si fidèle à la grâce ! Qu’il veuille donner à notre Saint Ordre beaucoup d’âmes qui comprennent ainsi la vertu et notre sainte vocation.
26 octobre 1898
27 octobre 1898
Carmel d’Angers
« Que Dieu soit loué dans ses Saints à jamais ! » Nous ne pensions pas, ma Révérende Mère, avoir à vous écrire tout de suite, mais sous le charme de la lecture de ‘l’Histoire d’une âme’ nous en avons parlé au dehors, et déjà on nous en fait la demande. Cette belle vie est en effet destinée à faire autant de bien dans le monde que dans nos cloîtres… Après en avoir commencé la lecture il faut faire un sacrifice pour fermer le livre, et cependant, on craint d’avancer pour le voir finir. Oh ! ma Révérende Mère, quelle joie inondera nos cœurs quand le grand livre sera ouvert là-haut pour ne plus se refermer, puisque déjà c’est un si grand bonheur de soulever un instant le voile qui le cache ici-bas… Vous eussiez commis une faute grave, ma Mère, de garder pour vous seule votre trésor. Toute la famille de « Thérèse » y avait droit, et nombre d’âmes vous en béniront. Vous l’avez enchâssé dans l’écrin qui pouvait le mieux lui convenir ; les quelques lignes de l’Introduction disent assez quelle Mère avait une telle fille pour le comprendre. Béni soit Dieu qui enrichit nos Monastères de France de si beaux types de pureté et d’amour !
27 octobre 1898
Supérieure Générale des Auxiliatrices de l’Immaculée Conception – Paris-Auteuil
J’ai le désir d’enrichir la bibliothèque de chacune de nos maisons de ce bel ouvrage ; et surtout d’aider les âmes qui me sont confiées à avancer dans le chemin de la vertu en voyant par l’exemple de cette petite fleur comment on peut devenir une grande sainte par la pratique des plus petites vertus. Que n’avez-vous vu hier soir à la récréation avec quelle religieuse avidité nos sœurs professes m’écoutaient lire quelques passages de cette belle vie ! Les gravures sont parfaites, on ne se lasse pas de regarder cette angélique enfant à côté de son vénéré Père. Quel Saint ! Si vous saviez, ma Révérende Mère, combien j’ai honte de me voir si misérable en présence de tant de vertus.
28 octobre 1898
Deslandes Jeanne Madame- Paris
Ma Révérende Mère,
Je suis profondément reconnaissante de votre précieux envoi, vous ne m’avez pas jugée indigne de lire cette admirable vie écrite par un ange qui a passé sur la terre pour aimer et souffrir. Nous nous sommes, à la lettre, passionnés tous les trois pour cette lecture, et depuis huit jours que nous possédons ce beau volume, nous passons nos soirées en union avec le Carmel de Lisieux. Nous ne savons ce que nous admirons le plus de l’âme de cette jeune sainte ou de celles qui l’ont entourée, élevée, formée… etc.
Ma pauvre belle-mère est morte trop tôt pour jouir de votre beau livre, elle en eût été enivrée, le mot n’est pas trop fort.
29 octobre 1898
Carmel d’Annonay
Si vous saviez, ma Révérende Mère, combien la vie de votre chère enfant, Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus, nous a embaumées ici ! Toutes se sentent un ardent désir de devenir moins indignes d’une telle sœur, et sûrement cette belle âme, vraiment angélique, entendra bien des prières ; c’est ainsi qu’après sa mort, comme elle le désirait, son apostolat deviendra plus étendu que pendant sa vie. Nous lui demandons bien ici que, du haut du ciel, elle travaille à embraser nos âmes de cet amour divin qui l’a consumée elle-même. Vous avez encore sur elle, ma bonne Mère, une certaine puissance pour lui exprimer vos désirs, veuillez lui recommander d’une manière toute particulière la Communauté d’Annonay qui a grand besoin de son intercession près de Notre Seigneur. Aussi vous comprenez ma reconnaissance pour l’envoi de ce volume, et il est sûr que je ferai tout mon possible pour faire connaître cette âme qui rendra meilleurs tous ceux qui l’approcheront.
29 octobre 1898
Carmel de Bordeaux
Il m’est doux de venir vous dire, ma Révérende Mère, combien je suis sous le charme de cette angélique physionomie, si bien peinte par elle-même ; les poésies de ma Sr Thérèse de l’Enfant Jésus, si fraîches et si pieuses, m’ont ravie. Nos Mères et sœurs goûteront, j’en suis sûre, un ineffable plaisir en entendant lire cette belle vie.
Que ne nous est-il donné, ma bonne Mère, de voir dans notre jardin béni du Noviciat, pousser des lis semblables à celui dont nous admirons la beauté et respirons le suave parfum !... Mais tout en vous félicitant d’avoir eu parmi vos filles cette âme séraphique, nous nous réjouissons en pensant que l’Ordre de la Vierge n’a rien perdu de sa fécondité, et qu’il peut offrir à l’Epoux divin, comme jadis, les plus belles fleurs.
29 octobre 1898
Carmel de Luçon
Nous n’avons pas assez d’oreilles pour écouter la lecture de cette vie ravissante ; elle nous tient sous un charme délicieux et nos âmes se sentent soulevées vers le ciel. Merci, merci, Vénérée Mère ; vous êtes bien heureuse d’avoir possédé ce trésor et nous vous sommes bien reconnaissantes de nous le communiquer un peu. Si la lecture des pages de la bien aimée Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus est si profitable aux âmes, quel secours ne devait pas donner sa présence ? Nous félicitons le cher Carmel de Lisieux et nous nous félicitons nous-mêmes d’appartenir au Saint Ordre du carmel où le Divin Maître fait encore éclater ses merveilles. Voudriez-vous, ma très chère Mère, nous adresser encore quelques exemplaires de cette vie admirable. Nous voudrions être riches afin de vous en demander beaucoup, car il nous semble que cette attrayante lecture est de nature à faire un bien réel aux âmes….Je sollicite de votre maternelle charité un tout petit objet qui ait été à l’usage de Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus, afin d’obtenir un entier rétablissement. Veuillez aussi la prier à cette intention. Je suis persuadée qu’elle m’exaucera. Je sens que la faveur que j’implore est grande, mais grande aussi est votre cœur, ma Révérende Mère...
29 octobre 1898
Carmel de Mende
Quelle aimable surprise vous nous faites, ma Révérende Mère, en nous envoyant la vie de votre angélique Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus ! Son gracieux et céleste regard nous est comme un sommaire de cet ouvrage que nous allons lire au plus tôt en Communauté. Rien qu’à jeter un coup d’œil sur ce livre, il nous semble fait aussi pour attirer l’attention d’autres lectrices que celles du cloître, et nous aimons à y voir un délicieux hameçon pour les jeunes âmes qui ne connaissent du Carmel que les austères grilles et les grands murs. Les vocations se font rares dans un monde qui se livre sans contrainte à l’amour de tout ce qui passe. Il nous semble que l’impulsion manque à beaucoup ; Dieu fasse que le divin ressort leur soit donné par notre chère Sœur !
29 octobre 1898
Carmel de St Omer
Que Dieu soit béni d’avoir suscité les moyens de mettre sur le chandelier la pure et douce lumière qui a brillé sur votre sainte Communauté. Avec tous ceux qui liront et qui ont déjà lu ces pages charmantes, nous nous réjouissons de cette nouvelle grâce de sainteté accordée à l’Ordre béni de notre Reine du Carmel.
Les touchantes poésies qui complètent si parfaitement ce pieux ouvrage feront le plus bel ornement de nos heureuses fêtes de Noël.
30 octobre 1898
Carmel d’Orléans
Jésus est admirable dans ses Saints ! C’est le cri de tous nos cœurs en entendant la vie de votre sainte enfant qui nous ravit de plus en plus… Que vous êtes heureuse, ma bonne Mère, d’avoir reçu un tel présent du ciel et d’avoir si bien su le cultiver. Le Maître divin voulant cueillir de bonne heure cette charmante petite fleur n’avait rien épargné pour son épanouissement. Toutes les saisons ont passé successivement sur elle pour la faire arriver promptement à sa maturité, et devenir ainsi pour toutes les âmes religieuses un modèle parfait de toutes les vertus qu’elle a si héroïquement pratiquées. Merci, chère Mère, merci de nous avoir donné la joie de connaître ce précieux trésor, et de nous édifier à son contact ; mais hélas ! il faut bien vous l’avouer, on se sent bien confuse de se trouver au déclin de la vie, si loin de cet ange ! Une pensée cependant, console : c’est la promesse de son apostolat du ciel ; car je pense qu’elle se souviendra un peu de notre petite famille, qui ne lui était pas inconnue, et nous obtiendra son amour si pur et si généreux pour Notre –Seigneur, et aussi le zèle qui la consumait pour la gloire et le salut des âmes. Nous croyons avec vous, ma digne Mère, que cette vie fera beaucoup de bien dans les Communautés religieuses et même dans le monde où elle aidera à se faire une idée juste de la vraie sainteté.
30 octobre 1898
Carmel de Lons-le-Saunier
Vous nous avez fait un vrai plaisir, ma Révérende Mère, en nous envoyant l’histoire intime de votre petite Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus. Nous vous en aurions déjà remerciée si nous n’avions voulu auparavant en lire quelques pages. Nous avons été si édifiées du commencement que toutes nos sœurs réclament la fin.
30 octobre 1898
Carmel de Narbonne
J’ai déjà parcouru bien des pages du cher livre relatant la vie de votre délicieuse enfant, Thérèse de l’Enfant-Jésus. C’est une âme céleste, qui a dû embaumer le petit parterre de votre fervent Carmel. Je vous en félicite, ma Révérende Mère. Puisse l’exemple de cette charmante fleurette et petite amie de Jésus animer nos âmes et les faire marcher à sa suite.
30 octobre 1898
Macé, A. Mlle (sœur de Mère Marguerite) – Paris
Vous ne sauriez croire quelle joie, quelle admiration j’éprouve en faisant cette lecture. Mon frère lui-même est émerveillé. Je suis en ce moment accablée de peines, et déjà je me sens plus résignée. Il est vraiment impossible de lire ces pages sans avoir l’idée de faire des progrès dans la vertu et sans avoir les plus douces espérances pour l’éternité. Je viens de confier la réussite d’une affaire très importante et très grave à cette chère petite sainte. (Melle Macé fut pleinement exaucée et nous en donna avis)
30 octobre 1898
Tifenne, Mme Jacques (née Marie-Hyacinthe-Léonie Gilbert) – Alençon
Je vous serais très reconnaissante, ma Révérende Mère, de vouloir bien m’adresser trois exemplaires de « l’histoire d’une âme ». L’enthousiasme et le charme éprouvés en lisant ces pages si simples et si élevées ont été partagés par d’autres à qui j’en ai parlé. Vous voudrez bien dire aux sœurs, selon la nature, de cette angélique petite sœur Thérèse que c’est avec un véritable bonheur que j’ai lu le récit si vivant de leur enfance. Il me rappelle de bons souvenirs et d’heureux moments passés avec leur famille que j’aimais de tout cœur.
30 octobre 1898
Troude, V. Mademoiselle – Lyon
Je voudrais vous dire tout mon bonheur de posséder la vie de votre petite sainte, mais je n’y arriverais jamais ! Ma Mère, si vous saviez le bien que m’ont fait ces pages que j’ai dévorées et dont j’ai cherché à me pénétrer jusqu’au fond de mon âme. O ma Mère, merci, merci ! Je veux moi aussi aimer la souffrance et avec la grâce de Dieu j’y arriverai à l’école de notre petite sainte Thérèse dont je ne veux plus me séparer un seul instant.
30 octobre 1898
Visitation du Mans
Bientôt toute la famille entendra au réfectoire, avec autant de charme que d’édification la lecture de cette admirable vie que plusieurs d’entre nous avons eu déjà la consolation de parcourir. Inutile de vous dire, ma Révérende Mère, que le « ravissement inexprimable » dont parle le R.P. Godefroy, nous a pénétrées à la première lecture, et que chacune se promet d’y revenir. Dans ce charmant récit, à la fois si gracieux et si simple, combien la chère petite sœur nous apparaît grande et généreuse dans son amour. Quelle vertu solide et admirable ! et quelle longue carrière elle a fourni en peu de temps ! Le bon Dieu avait répandu avec une prodigalité sans mesure les dons de nature et de grâce sur « votre sainte enfant », et en pénétrant dans cette belle âme, nous comprenons encore mieux vos regrets, ma Révérende Mère ; mais si les charmes de cette petite Fleur ont pressé le Bien Aimé de la transplanter au plus tôt dans les jardins du Paradis, n’a-t-elle pas promis de « passer son Ciel à faire du bien sur la terre » ? Nous lui demandons d’étendre jusqu’à nous sa « pluie de roses », puisque « sa voie » qu’elle veut communiquer, sa voie de simplicité et d’abandon, est bien celle de la Visitation. Nous sommes heureuses de savoir que la charmante vie de Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus ira répandre son céleste parfum même au milieu du monde où elle remplira « sa mission », en faisant jaillir de son cœur quelques étincelles du feu qui la consumait. Nous ne manquerons pas une occasion de la faire connaître, et nous apprendrions avec plaisir que le cher volume a déjà passé sous les yeux du Saint Père.
novembre 1898
Carmel de Niort
Quelle ravissante petite fleur du Jardin de l’Epoux ! On aurait voulu inventer cette histoire et y réunir tout ce qu’on aurait pu de touchant, de gracieux, d’édifiant, de saint, qu’on n’aurait pas mieux réussi. Nous n’avons pas tout à fait terminé cette lecture que nous faisons à la récréation afin de donner à chacune la facilité d’épancher ce que le cœur ressent. On va de merveille en merveille. Mais quels parents ! quelle famille ! …Vous avez fait une bonne œuvre, chère Mère, en découvrant votre trésor à toute la famille du Carmel, nous vous en bénissons mille fois !
1er novembre 1898
Carmel de Draguignan
Seul un souffle céleste a pu rendre ces pages si profondément pures… et si vous disiez, ma Révérende Mère, que les anges ont passé par là, nous ne serions point étonnées. Oui, on l’aime à chaque ligne votre petite sainte ; on l’aime quand on la voit sourire au début de l’ouvrage. Et plus tard, quand on a lu la touchante histoire de son enfance et des premières années de sa jeunesse, on se met à désirer près d’elle ce même ardent amour de Dieu qui a brisé sa frêle vie d’ici-bas. « Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre ». Le livre que vous avez si heureusement préparé, ma Révérende Mère, est bien la réalisation de ce désir apostolique. Nous, dans le cloître, nous l’avons à peine ouvert, et déjà nous avons senti nos cœurs battre au contact de ce cœur d’enfant si pur, si brûlant de zèle et d’amour pour son Dieu… Dans le monde, au-delà des murs de nos monastères, ne croyez-vous pas, ma Révérende Mère, qu’on ne voudra pas aussi : « Respirer à plein cœur un air délicieux » voir « comment on aime au monastère » et connaître cette « petite âme idéale » dont on a dit si justement : « C’est un ange qu’on vit passer par le Carmel ». Oh ! oui, encore merci, ma Révérende Mère, merci pour le Carmel, pour le nôtre, humble et caché… Vous ne sauriez croire combien nous sommes reconnaissantes et avec quel profond intérêt nous méditons ces pages, qui dans leur simplicité naïve touchent parfois au sublime. Nous croyons que cette vie d’un cachet tout à fait idéal et céleste, sera goûtée par bien des âmes d’élite.
1898 sans date
Carmel de Merville
J’aurais aimé à vous remercier de suite de l’envoi du livre « Histoire d’une Ame » le temps m’a manqué et j’en suis presque heureuse aujourd’hui, pouvant mieux vous dire combien cette lecture a embaumé nos cœurs. Fleur cachée, votre chère petite sœur a déjà répandu un suave parfum. Sa simplicité ravit, la force de son amour transporte l’âme dans les sphères où la Carmélite doit habiter, c’est vrai, mais peu d’âmes de nos jours ne peuvent voler d’un trait étant retenues par des désirs, bons en eux-mêmes, mais qui ne sont pas suivant les desseins de Dieu. Que vous avez dû être heureuse, ma révérende Mère, de diriger, d’aider une âme si pure, si généreuse, si angélique !
1898 sans date
Carmel de Poitiers
Aujourd’hui je viens selon la promesse de notre bonne Mère me faire l’écho de la Communauté pour vous dire, ma révérende Mère, que nous sommes vraiment sous le charme de cette physionomie si élevée, si clairvoyante dans les choses de Dieu, si sage et si sérieuse, malgré sa jeunesse, et en même temps si aimable et si simple ! Nous sommes ravies de l’histoire de cette âme qui n’a pas sa semblable et qui est de tous points ravissante. Merci, ma Mère, de nous avoir livré ce trésor, combien d’âmes y trouveront une mine inépuisable d’enseignements divins et de fortifiante édification !
1er novembre 1898
Sr J. de Sales de la Visitation du Mans
De jour en jour nous attendions pour vous écrire d'avoir lu la charmante et si sainte vie de votre petite sœur Thérèse de l’Enfant Jésus. Sainte, oh ! oui, et sans restriction. J’en suis dans l’admiration ! Quelle petite âme privilégiée ! Je devrais d’abord dire : quelle âme fidèle ! …Ne sera-t-elle pas un jour ( qui sait ?...) la patronne des petites Novices ; car notre Mère espère, ou plutôt ne désespère pas de la voir un jour canonisée ; bien volontiers je partage ses espérances. Que vous êtes heureuse d’avoir été le premier ange conducteur de cette petite âme qui, à bon droit, vous aimait comme une Mère. Mais on sent que votre Révérende Mère a retenu beaucoup de choses en ces trop courtes pages. On soupçonne mille traits charmants passés sous silence. …Est-elle ravissante à 15 ans penchée sur l’épaule de son Père ! Lui, ce bon et vénéré Père était bien digne d’une telle fille ! Quel homme admirable ! et comme il doit être fier au Ciel en voyant sa « Reine » si comblée de gloire !
1er novembre 1898
De la Visitation du Mans
La Sainte Eglise dit avec raison de chacun des Bienheureux que « nul ne lui a été semblable », s’il y a de plus grandes saintes au ciel, il n’y en a pas de plus charmante que notre chère petite sœur Thérèse de l’Enfant Jésus ; aussi cette lecture me semble appelée à faire beaucoup de bien dans le monde comme dans la vie religieuse, parce que la vraie et solide vertu s’y montre sous les traits les plus ravissants. Tout charme dans ce récit, sans parler des poésies délicieuses qui nous montrent la flamme qui dévorait son cœur, et aussi le fond de sa belle âme, la vie de cette chère Sulamite avec son Bien-Aimé, cet écoulement, cette fusion, qu’elle rend d’une manière si ravissante. Ses lettres à Céline sont non moins délicieuses : comme elle doit les garder précieusement ! Toutes nos sœurs seront heureuses de jouir à leur tour de l’intime consolation que nous a procurée cette chère lecture, d’entendre rappeler le souvenir toujours vivant parmi nous de Marie, de Pauline, ces mères de son enfance qui ont veillé avec tant de sollicitude sur le doux Trésor qui leur était confié. Dans sa vie religieuse, ces chers noms s’éclipsent, mais nos cœurs les devinent partout et s’identifient à leurs sentiments dans la joie comme dans l’épreuve. Venez, sœurs aimées, nous parler longuement de cette petite Fleur du ciel qui ne s’est épanouie sur la terre que pour ravir tous ceux qui on pu respirer son doux parfum. Faites-la prier pour notre Visitation comme quand elle était petite. Recommandez-lui toutes nos intentions.
1898 sans date - novembre ?
Carmel de Niort
Veuillez nous envoyer 10 exemplaires de la vie de votre incomparable enfant. Nous sommes absolument ravies de cette lecture. C’est céleste, avec un tel accent de simplicité que toutes les âmes peuvent vraiment aborder celle de ce petit séraphin.
Ce doit être de partout qu’on vous demande des expéditions, vous avez fort à faire, mais vous avez surtout, chère Mère, à bénir grandement Notre seigneur d’avoir choisi votre Carmel pour y faire croître ce lys !
2 novembre 1898
Carmel du Havre
Ma Révérende Mère,
La petite fleur éclose dans votre béni Carmel avait des parfums trop suaves et trop pénétrants pour qu’il y restassent enfermés, et c’eût été en vain de les contenir. Votre Révérence est allée au-devant, et nous ne saurions assez la remercier de nous les faire respirer. Oui cette petite et grande âme ouvre d’autres horizons à notre piété ; elle a reçu un don particulier, et le sillon qu’elle a tracé sera suivi de beaucoup d’autres âmes qui l’ignoraient et qui le portaient, néanmoins, dans leur cœur… Nous avons parcouru ces pages, ma Révérende Mère, dans un réel ravissement… Soyez bénie d’avoir manifesté ces sublimes et secrètes intimités.
2 novembre 1898
Madelaine, P. Godefroy - Abbaye de Mondaye
Nous avons maintenant reçu, ma bonne Mère, les délicieux volumes. Le Père Norbert a le sien ; et il le savoure. J’ai de mon côté, relu déjà cinq chapitres ; et je les trouve encore meilleurs qu’à la première et à la seconde lecture. En avez-vous offert un exemplaire à notre nouvel Evêque ? Je pense qu’il en serait ravi car on le dit très pieux.
3 novembre 1898
Carmel d’Uzès
Bien que nous n’ayons pas encore lu l’ouvrage entier, nous éprouvons déjà les impressions si justement définies par le R. Père prémontré. Cette âme privilégiée, mais surtout constamment fidèle est arrivée à un degré de perfection que bien peu d’âmes atteignent, même après une longue vie. Puissent les âmes appelées au Carmel comprendre la souffrance et l’aimer comme cette petite fleur empourprée par le Soleil de la Croix avant d’être ravie à la terre.
3 novembre 1898
Carmel de Marseille - boulevard Guigou
Nous ne savons comment vous exprimer notre reconnaissance pour l’angélique fleur dont vous nous avez envoyé la vie, j’allais dire séraphique. Quelle âme ! combien votre cœur doit être consolé de ce que cet ange ait passé quelques années dans votre Carmel ! …Nous lisons cette admirable vie chaque jour à la récréation et nos sœurs soupirent après cette heure de lecture. Ce livre si naïf, si charmant provoque de joyeuses exclamations parfois, en même temps que des accents d’admiration pour tant de vertus dans un âge si tendre.
3 novembre 1898
Carmel de Poitiers
Nous avons reçu l’histoire de votre enfant, délicieuse petite fleur de Jésus, charmante et belle petite Reine. Que vous dire ? Ces pages sont ravissantes de simplicité, de sentiments élevés et profonds. On comprend qu’une telle âme ne pouvait vivre longtemps ici-bas.. Je dévore l’histoire de cette âme, elle adoucit mes épreuves. O chère Mère, que vous avez bien fait de publier ces pages et de ne pas garder pour vous ce trésor… En pénétrant dans l’âme de votre enfant, comme on aspire au Ciel ! Encore un jour et bientôt nous serons aussi avec Jésus, ses anges, ses saints.
3 novembre 1898
Carmel de Roanne
Que Jésus vous récompense, ma Rde Mère, de nous avoir fait connaître ce gracieux bouquet de vertus dont le parfum renfermé dans chaque page laisse à l’âme quelque chose de doux et suave qui l’élève vers le ciel.
Ces pages d’un style simple et naturel, sans longueur dans les détails, entraînent le lecteur et font souhaiter que cette vie si courte, mais si bien remplie soit connue et se répande beaucoup. Toute la Communauté vous est reconnaissante, ma bonne Mère, chacune veut imiter la charmante petite fleur de Jésus.
4 novembre 1898
Supérieure Générale des Auxiliatrices de l’Immaculée Conception – Paris-Auteuil
…Laissez-moi vous remercier une fois encore de m’avoir fait connaître l’histoire de cette âme. Quelle sainte ! Combien je pense à elle, et comme je lui demande d’être pour moi un second ange gardien ! Ah ! qu’elle me guide aussi dans cette voie d’amour et d’abandon où elle a marché avec tant d’ardeur. Nos sœurs malades portent sur elles la précieuse relique que vous nous avez envoyée et récitent chaque jour « l’Acte d’offrande à l’Amour miséricordieux ». Nous sommes dans le ravissement et, pour ma part, je suis persuadée que la lecture de cette belle vie fera un très grand bien aux âmes. Le bon Père de la Charie en est ravi. Son altesse impériale la Comtesse d’Eu qui vient souvent nous voir a entendu parler de l’Histoire d’une âme, et comme elle m’exprimait le désir de la lire, je lui ai promis de lui faire parvenir un volume.
5 novembre 1898
Carmel de St Brieuc
Combien je vous suis reconnaissante de votre envoi ! La vie de votre angélique sœur Thérèse de l’Enfant Jésus est destinée à faire le plus grand bien aux âmes religieuses, et en particulier aux carmélites qui trouveront dans ses exemples un grand encouragement à marcher dans cette simplicité, dans cet oubli de soi-même, que l’amour divin avait si bien fait comprendre à votre enfant. Nos petites novices sont charmées des quelques passages que nous leur avons lus déjà : l’une d’elle, qui nous est entrée à 16 ans et demi a besoin d’une grâce particulière en ce moment : je me sens pressée de la recommander à ma sœur Thérèse de l’Enfant Jésus, de la lui confier… Veuillez, ma bonne Mère, lui en parler avec nous : elle a tant désiré de petites âmes consumées de l’amour de Jésus ; elle a tant promis de passer son ciel à faire du bien sur la terre.
5 novembre 1898
Carmel de Brest
Nous sommes dans l’admiration des grâces et des lumières que le Divin Maître a répandues sur l’âme de cette chère sœur Thérèse de l’Enfant Jésus. Je crois vraiment, ma digne Mère, que ce récit si naïf est propre à faire du bien, fera jaillir des cœurs auxquels il est adressé des louanges et des actions de grâces envers un Dieu si prodigue de ses bienfaits. Voir le Carmel choisi pour être le témoin de cette vie surnaturelle est une bien douce joie pour nos âmes ; que Dieu en soit mille fois béni ! Et vous, ma Révérende Mère, qui avez eu la pensée de nous communiquer ce trésor, veuillez recevoir l’expression de notre affectueuse gratitude.
5 novembre 1898
Granger, R.P., Caen
Ma Révérende Mère, Avant de vous dire merci pour le charitable envoi de la vie de votre chère enfant, j’ai voulu lire quelques pages, et puis charmé, séduit à la vue d’une si belle âme, j’ai dévoré le volume. Vous avez fait une bonne action en publiant cette histoire. Vous avez prouvé par les faits qu’on pouvait encore au XIXe siècle aimer le bon Jésus comme on l’aimait du temps de Ste Thérèse et de Ste. Gertrude. Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus est une preuve sans réplique que la Tradition du feu sacré de l’amour divin n’est pas interrompue, et que par ci- par là il y a des âmes qui en sont consumées. J’ai conçu une profonde vénération pour votre petite Sainte ; elle est devenue une de mes amies du Paradis. Déjà par M. l’abbé Faucon, alors qu’elle était sur son lit de mort, je lui avais fait demander une grâce pour le succès de mon apostolat. La grâce m’a été accordée, et je continuerai de l’associer à mes efforts pour le triomphe du Sacré-Cœur parmi nous. Je suis allé prier sur la tombe de votre fille privilégiée. J’ai rapporté un petit caillou, une fleur et un petit morceau de la croix. Combien j’aimerais à avoir une image, un livre, n’importe quoi qui lui aurait appartenu. Si même votre charité voulait m’envoyer quelques exemplaires de sa vie, j’en tirerais un merveilleux parti à la plus grande gloire de Jésus.
5 novembre 1898
Sœur St Louis de G. Première Maîtresse du Pensionnat / Congrégation de Notre Dame. St Pierre-Eglise.
Ma Révérende Mère, C’est le cœur encore tout plein des délicieuses pages que j’ai lues, que je viens vous dire l’impression produite sur moi par l’Histoire d’une âme. Je trouve cet ouvrage simplement beau et divin. Plus d’une fois mes larmes ont coulé à la lecture de certains passages que je veux lire et relire encore pour m’en pénétrer davantage, et apprendre de votre sainte enfant la voie des parfaits, de l’amour pur. Je vous remercie, ma vénérée Mère, en mon nom et au nom de toutes les âmes qui auront, comme moi, le bonheur de s’asseoir à ce banquet, et d’y goûter par avance quelques-unes des joies du Paradis. Je voudrais avoir des paroles plus expressives pour vous dire ma reconnaissance. Je bénis Dieu qui vous a choisie pour former et diriger une âme aussi parfaite. Par ci par là j’aime à détacher quelques fragments que je lis à nos chères enfants. C’est pour elles la meilleure des récompenses. Notre petite sainte les ravit. Plusieurs veulent l’imiter. Elles ne le feront que de loin, sans doute, mais Notre Seigneur a certainement pour agréables leurs généreux efforts Puissent-elles être enlevées un jour par «l’Aigle Divin ! » Je suis certaine que la lecture de ce livre admirable fera le plus grand bien. Notre Mère Supérieure s’y délecte. Elle cite des exemples de vertu de votre héroïque enfant pendant les récréations, et voudrait nous voir toutes animées du même esprit de renoncement et de sacrifice.
6 novembre 1898
6 novembre 1898
Carmel de Nevers
Ce nous est une bien douce consolation de venir vous dire combien nous sommes édifiées par le récit si simple, si naïf et en même temps si saint de votre angélique enfant. Merci d’avoir bien voulu nous faire respirer le parfum de cette « petite fleur » dont nous sommes tout embaumées. Il nous est bien venu à la pensée que cette âme si pleine d’abandon à toutes les volontés de son bon Maître devait avoir maintenant auprès de lui une grande puissance d’intercession et vraiment nous sentons le désir de recourir à elle pour obtenir une bonne postulante dont nous avons bien besoin n’ayant pas eu de prise d’habit depuis 6 ans. Nous promettons de donner son nom à la jeune fille que du haut du ciel elle nous choisira.
6 novembre 1898
Carmel du Puy
Cette vie que nous n’avons fait encore qu’entrevoir nous semble destinée à faire beaucoup de bien. Combien nous vous remercions, ma Révérende Mère, de nous associer ainsi à vos joies intimes ! Les gracieuses poésies sont chantées à la récréation et combien nos sœurs apprécient avec tout votre Carmel celle qui en était la joie et le plus cher trésor : mais de telles âmes ne font que passer sur la terre, en laissant un souvenir tout embaumé de parfums célestes.
6 novembre 1898
Siméon, T.C. Frère Collège Saint Joseph Rome
Je me suis empressé de commencer la lecture de cette vie, avec une sainte curiosité et une édification qui va toujours croissant. Le brûlant amour de cette âme pour son divin Epoux, sa sainte volonté et le salut des âmes produisent sur le lecteur une très salutaire contagion qui enflamme le cœur et le porte à Dieu. Ce livre est destiné à faire un grand bien. Mes confrères sont impatients de l’avoir à leur disposition pour abreuver leur âme à cette bonne source. J’ai porté un exemplaire à Mgr le Secrétaire particulier du Saint Père, le priant de me donner par écrit ses impressions pour vous les communiquer. Mais il dit que Léon XIII lui prend tout son temps et la chose est vraie. Le 3e exemplaire que je vous renvoie aujourd’hui a été béni par le Saint Père.
J’invoque tous les jours sœur Thérèse de l’Enfant Jésus. Dans une de ses lettres elle m’a promis de s’intéresser pour moi auprès de Jésus, j’y compte et j’espère.
7 novembre 1898
Carmel d’Abbeville
Votre chère petite sainte veut accomplir ce qu’elle a promis puisque nous trouvons une si grand facilité à placer sa vie (Le Carmel d’Abbeville a placé plus de 150 exemplaire). Comme nous sommes embaumées de ces pages. Serait-il possible d’avoir quelque chose qui lui ait appartenu ? Nous le conserverions comme une relique. Puissions-nous être des Carmélites comme cette chère âme !
(Quelques jours plus tard) : Les livres que nous vous demandions hier sont déjà placés d’avance. Ils nous en faudrait encore une trentaine. Je m’empresse de vous en informer pour ne pas trop faire attendre . Que le Seigneur soir glorifié par le moyen de sa fidèle petite servante ! Veuillez avoir la bonté, ma Révérende Mère, de faire prier pour toutes les personnes qui vont se nourrir de ces pages précieuses, afin qu’elles en profitent Mme la Vicomtesse de Vibraye, en particulier, se recommande beaucoup à vos saintes prières.
7 novembre 1898
Carmel d’Aix
Cette vie nous laisse tout embaumées et consolées à la fois ; car si Notre Seigneur est d’une part bien offensé, d’autre part on est heureux de savoir qu’il est des âmes si pures pour le dédommager largement. Comme la vie si parfaite, si vraiment carmélite de votre chère enfant nous fait envie à toutes ici ; c’est à qui, parmi nos jeunes sœurs surtout, veut davantage lui ressembler. Vous voyez , ma Mère, tout le bien que va opérer votre livre, rien que dans ce petit coin de notre Provence. En effet, cette perfection au fond, est accessible à toutes ; puis cette enfant a possédé les mêmes moyens, elle appartient à la même grande famille du Carmel… Aussi nous la regardons comme toute nôtre, et nous espérons quelle voudra bien nous aider à aimer son Jésus comme elle l’a aimé, à être des âmes réparatrices et à prier sans cesse pour les prêtres. Qu’il serait à souhaiter aussi que toutes les familles ressemblent à celle de votre enfant je crois que les vocations seraient plus nombreuses et les âmes plus fortement trempées. Enfin, ma Révérende Mère, si le cher Carmel de Lisieux était considéré parmi nous comme l’un des plus fervents, permettez-nous de vous dire que cette publication nous le fait estimer davantage encore… En allant prier devant ce Tabernacle où cet ange a reçu tant de grâces, veuillez lui parler de nous, spécialement de nos petites novices.
7 novembre 1898
Carmel de Marienthal
C’est un charme entraînant qui saisit et entraîne l’âme dès qu’on ouvre le livre, et, difficilement on quitte cette lecture tout empreinte de céleste candeur, d’humilité touchante et d’une profondeur de conceptions peu communes. Nous ne saurions vous dire, ma Révérende Mère, combien cette histoire nous édifie, nous ravit, nous captive. Veuillez nous envoyer 10 volumes au plus tôt ; car il y a dans notre Alsace des lectrices impatientes, par excès de sympathie et d’attraction pour la chère petite sainte. Nos meilleurs remerciements pour le précieux et tant aimé souvenir de notre Angélique petite sœur Thérèse de l’Enfant Jésus.
7 novembre 1898
Carmel de St Germain-en-Laye
Nous ne savons comment vous dire merci pour la ravissante et si sainte vie de votre angélique enfant. La lecture de ce livre a un charme qui attire et captive. Cette vie est appelée à faire le plus grand bien, non seulement aux religieuses, mais encore aux personnes du monde ; elle élève l’âme et ne la met pas dans cette dévotion de sentiments, tant estimée de nos jours… En lisant la vie de votre chère petite sœur, ma bonne Mère, on est tenté de vous plaindre et de vous envier ; oui, de vous plaindre d’avoir perdu un tel trésor, et de vous envier de l’avoir possédé… Puisse cet Ange protéger tout le Carmel en même temps que son cher Carmel de Lisieux.
7 novembre 1898
Carmel de Nantes
Nous venons d’achever au réfectoire la lecture du précieux volume que vous avez bien voulu nous envoyer. Encore sous le charme de ces pages admirables, nous venons vous adresser, ma digne Mère, le plus chaleureux merci pour avoir procuré à nos âmes une nourriture aussi substantielle sous la forme la plus charmante et la plus attrayante. Nous ne saurions vous dire le ravissement de nos soeurs à chacun des coups de pinceau par lesquels votre ange peint les merveilles que la grâce faisait en elle. C’était un véritable enthousiasme pour la bonté de Dieu qui s’est plu à effacer, à peu près totalement dans cette nature d’élite, les traces du péché originel pour en faire un chef d’oeuvre surnaturel. Nous vous félicitons, ma Révérende Mère, d’avoir vu croître, se développer et mûrir cette plante délicieuse que le ciel seul était digne de posséder, et nous remercions Notre Seigneur d’avoir choisi notre Saint Ordre pour être la phalange où brillera éternellement cette petite épouse de son Cœur. Nous lui rendons grâce aussi de ce qu’il a daigné vous inspirer l’heureuse pensée de faire participer à votre trésor, nos monastères et les âmes pieuses qui liront ces pages. Cet ouvrage est appelé à faire beaucoup de bien, surtout dans les Communautés religieuses. Il montre sous les couleurs les plus vraies et les plus naturelles ce qu’est la véritable perfection. Là, tout est saisissant.
8 novembre 1898
Augustines, Versailles
Quelle belle âme ! Quelle aimable simplicité, que seuls les Saints possèdent. Déjà Monsieur l’Aumônier l’a lu tout entier et le trouve ravissant et il l’est en effet : notre Communauté en ce moment en fait ses délices.
9 novembre 1898
10 novembre 1898
Carmel de Nîmes
C’et une grâce insigne, pour votre bien aimé Carmel, d’avoir possédé cette angélique sœur ! Soyez mille fois remerciée, ma digne Mère, de nous avoir ouvert ce beau livre si bien fait pour élever les cœurs en haut, et pour remplir l’âme de reconnaissance et d’amour envers Notre Seigneur. Oh ! que nous aimons cette petite sainte ! comme nous l’invoquons avec abandon ! Toutes nos sœurs réclament avec nous quelque chose lui ayant appartenu.
10 novembre 1898
Carmel de Dijon
Veuillez me pardonner d’avoir tant tardé à vous dire merci pour l’édification si grande que vous nous avez procurée par l’envoi de la vie de votre chère petite sœur Thérèse de l’Enfant Jésus. Nous venons d’en achever la lecture au réfectoire et chacune demande à la relire en particulier. Le parfum de cette petite fleur nous a tout embaumées et nous la prions comme une petite sœur du Paradis, dans l’espoir qu’elle n’oublie pas son désir « de travailler jusqu’à la fin du monde à la sanctification des âmes. » Quel bien fait et fera la lecture de cette vie !
10 novembre 1898
Carmel de Riom
Dieu soit béni, ma Révérende Mère, de vous avoir inspiré d’ordonner à votre sainte enfant d’écrire sa ravissante histoire ! Mon désir est qu’elle fasse à beaucoup d’âmes autant de bien qu’elle en a fait à la mienne. Il me semble que désormais, le doux souvenir de cette petite sœur du ciel m’accompagnera tous les jours de ma vie et que, m’attirant à sa suite, je courrai avec elle « à l’odeur des parfums du Bien-Aimé ». Je vous demande comme une bien grande faveur, ma bonne Mère, de m’envoyer quelque chose qui ait appartenu à votre chère petite sainte.
11 novembre 1898
14 novembre 1898
Carmel de Pontoise
L’histoire si touchante de votre petit ange a excité parmi nous un cri unanime d’admiration et de pieux enthousiasme . Quelles pages ravissantes ! Quelle action merveilleuse de la grâce dans cette enfant que le divin Maître a prévenue de son amour et enrichie de tous les dons naturels et surnaturels. Quelle charmante simplicité dans ces récits des premières heures de la vie ! Comme on suit facilement la transformation de la « petite fleur » s’épanouissant sous le regard de Dieu. C’est vraiment une heureuse pensée d’avoir recueilli ces impressions intimes où cette petite âme se révèle tout entière de manière à gagner tous les cœurs.
14 novembre 1898
Carmel de Marseille, rue Reinard
Nous unissons notre faible voix au concert de louanges que vous avez sans doute entendu de personnes qui ont lu ce volume inspiré. Ainsi que le dit le Révérend Père G. Madelaine « on pleure, on sourit », mais surtout on est plus porté à l’amour, au sacrifice,au sursum corda. Qu’il est bon de rencontrer encore des âmes séraphiques dans un siècle où la sainteté est si peu comprise. Nous vous remercions, ma Révérende Mère, d’avoir eu l’inspiration de faire connaître aux âmes cette admirable vie.
16 novembre 1898
Carmel de Chambéry
Avant de vous écrire, ma Révérende Mère, nous voulions voir et lire. Toutes nous avons vu et lu. Nous avons vu une vierge-ange descendre du ciel, enseigner l’amour dans un sourire et y remonter. Nous avons lu des pages sublimes. Est-ce Thérèse ? Est-ce Bossuet ? C’est le génie de l’une et la doctrine de l’autre ; c’est le souffle de Dieu dans l’âme d’une sainte et la plume d’un séraphin dans la main d’une enfant. Que nous rete-t-il à faire, ma Révérende Mère ? Lui rendre l’hommage le plus haut de l’admiration humaine : tomber à genoux et prier ! Il nous paraît que tous les carmels de France ont les yeux et le cœur tournés vers le Monastère de Lisieux, le proclamant béni entre les bénis ! Sur son sol sanctifié le Seigneur a posé le pied de l’échelle de Jacob, tenant la cime entre ses bras et les Anges descendent puis remontent au Paradis. Le Roi des Anges en connaît aussi le chemin, et là il a cultivé de sa main divine une fleur, une fleur qui manquait aux jardins immortels ! Maintenant, ma Révérende Mère, il nous reste à vous demander des reliques de la Sainte enfant ; le plus possible, s’il vous plaît, afin que nous puissions couper, ditribuer… Puisque cette petite grande âme va « passer son ciel à faire du bien sur la terre » il faut lui donner de l’ouvrage. Ensuite nous allons écrire aux Supérieures de toutes les Maisons religieuses de Chambéry, à quelques–unes de nos familles et connaissances afin de propager cette vie remarquable, ce sourire de Dieu à la fin de notre pauvre siècle.
18 novembre 1898
Roger, M. l’Abbé, Directeur du Séminaire. Nantes
Je vous remercie de tout cœur. Ce volume me fait du bien et en fera . Que Notre-Seigneur a été bon pour votre Monastère ! Nos enfants dévorent la vie de Sœur Thérèse, puissent-ils en profiter. Envoyez-moi un souvenir de votre enfant.
18 novembre 1898
18 novembre 1898
Carmel de Tarbes
Je ne voudrais pas me laisser surprendre par le silence de l’Avent, sans vous avoir remerciée, et de tout cœur, du livre charmant que vous nous avez envoyé. Je dis charmant, ma bonne Mère, non au sens naturel de ce mot qui serait vrai aussi ; mais au sens de l’âme, du bon Dieu, de la pureté, de la simplicité angélique de votre petite Thérèse de l’Enfant Jésus. Jésus l’a charmée, elle a charmé Jésus, comment ne le serions–nous pas nous, à qui vous dévoilez ce très doux et saint amour de Jésus et d’une âme. Nous lisons au réfectoire cette vie ravissante, et nous trouvons toujours le réfectoire trop court, tant nous sommes captivées. Puis il y a dans les confidences, les combats, les luttes de cette chère petite sœur beaucoup d’enseignements pratiques qui peuvent faire grand bien aux âmes. Que vous êtes heureuse, ma Mère, et toutes vos filles avec vous, d’avoir vu passer cet ange en votre cher Carmel qui a été le jardin fermé où la « petite fleur » s’est épanouie et a porté des fruits si doux. Nous avons besoin de postulantes, est-ce que votre petite Maîtresse des novices ne nous en trouverait pas ? Nous allons la prier pour cela. Je vous redis, ma bonne Mère, le bien que vous nous faites par la communication de votre trésor ; toutes nos sœurs en sont dans une douce admiration et émulation. Que j’aime cette simplicité, ce recours enfantin à la tendresse et à la direction de sa Mère, cet abandon à la conduite intime du Saint Esprit, sans ces complications, ces retours sur soi-même qui font rechercher les secours extérieurs.
18 novembre 1898
Carmel de Pau
Vous ne sauriez croire, bien chère Mère, combien je comprends cette âme angélique, et avec quelles délices je lis ces pages ! Que j’aurais été heureuse de la connaître !
18 novembre 1898
Carmel de Nantes
Nous avons voulu témoigner notre reconnaissance à quelques personnes, et pour cela nous n’avons rien trouvé de mieux que de leur offrir la vie de votre petit ange. Cette histoire charme tellement les âmes pieuses, même du monde, que plusieurs demandes viennent de nous être adressées. Veuillez donc nous envoyer 12 autres exemplaires. Nos sœurs sont si édifiées et si ravies de tout ce qu’elles lisent dans l’ ‘histoire d’une âme’ qu’elles seraient bien heureuses de pouvoir vénérer quelque objet qui eût été à l’usage de la Sainte enfant, ne serait-ce qu’une image.
18 novembre 1898
Carmel de Toulon
Nous avons reçu votre délicieuse vie. C’est bien la rose de Jésus qui va fleurir dans nos cœurs. Notre jeunesse est enchantée.
19 novembre 1898
Carmel de Bédarieux
Nous venons de recevoir les précieuses reliques de votre chère petite sainte. Merci mille fois, ma Révérende Mère,. Que cet ange devienne la protectrice de notre cher Monastère. Oh ! que l’on se sent porte à l’aimer, à l’invoquer ! Quel bien elle fait à nos âmes. Elle est une gloire de notre saint Ordre, une suave et ravissante fleur.
21 novembre 1898
Carmel de Chartres
Nous venons de terminer la vie de votre ravissante petite sœur, et je ne puis m’empêcher de venir vous remercier du parfum d’édification qu’elle a répandu parmi nous. Sans doute, Dieu l’a comblée dès son enfance ; mais elle a répondu avec une admirable fidélité et vous avez su par la direction que vous avez imprimée à cette âme lui faire porter tous ses fruits. Sans forcer la note, elle est ravissante ! Nous voudrions voir cette vie sans cesse sous les yeux de nos novices, pour y puiser son esprit d’amour et de sacrifice.
21 novembre 1898
Carmel de Figeac
Nous lisons actuellement la vie de Sr Thérèse de l’Enfant Jésus au réfectoire, et nous sommes toutes sous le charme des parfums qui s’exhalent de cette petite fleur du ciel. Cette lecture nous captive, nous embaume, nous édifie profondément et met nos âmes dans je ne sais quelle atmosphère éthérée où l’on oublie la terre pour ne plus voir et goûter que les joies du ciel. Heureuse êtes-vous, ma Révérende Mère, d’avoir possédé parmi vous cette chère petite sainte ! Heureuses sommes-nous à notre tour de recueillir de vos mains le trésor d’édification que vouv voulez bien nous offrir et de partager ainsi avec votre sainte communauté les bénédictions célestes qui ont plu sur elle.
21 novembre 1898
Blino R.P., de la Cie de Jésus, Versailles
En parcourant les premières pages de cette biographie ravissante dans un exemplaire que m’a prêté la Rde Mère Prieure de St Germain, l’eau m’est venue à la bouche et je désire savourer tout à mon aise cette délicieuse lecture. Le R.P. de Rochemonteix, notre Supérieur ici n’est pas moins que moi avide de faire connaissance avec votre petite fleur. Je vous prie de sa part de nous envoyer deux exemplaires de l’ ‘Histoire d’une âme’.
21 novembre 1898
24 novembre 1898
Monsieur ***
Ma Révérende Mère, c’est un jeune homme de 23 ans plein de faiblesses et de misères qui vient frapper à la porte de votre Carmel béni et vous demander de prier pour lui. C’est en lisant la vie de la petite sœur Thérèse de l’Enfant Jésus (ch. XI. Deux frères prêtres) que l’idée de vous écrire cette lettre m’est venue, et sans nul doute cette bonne pensée m’a été inspirée par votre petite sainte. J’ai prononcé le mot sainte et je ne le retire pas, car en lisant sa vie, tout respire la sainteté ; dans mes prières quotidiennes je me plais à l’invoquer ; quand je vais au cimetière, je me plais à aller sur sa tombe et j’ai confiance que ce bel Ange du Seigneur prie pour moi, me protège et fera tomber également sur ma tête une pluie de roses.
24 novembre 1898
28 novembre 1898
28 novembre 1898
Carmel de Périgueux
Deux mois se sont passés depuis que nous avons reçu la ravissante et si édifiante vie de votre chère petite Sainte. Que nous aurions voulu vous dire plus tôt le grand plaisir que nous avons eu à lire et relire ce volume ! En ce moment une de nos jeunes novices le lit encore en son particulier et trouve là des exemples et des leçons qui lui donnent une nouvelle ferveur ; elle vient nous trouver et nous dit : « Moi aussi je veux faire comme cette petite sainte.» Je voudrais, ma Révérende Mère, que ma
plume sût rendre notre religieuse admiration pour cet ouvrage. Nous bénissons Dieu de vous avoir inspiré la pensée de publier cette vie si remplie des parfums du ciel.
29 novembre 1898
Carmel de St Germain
En ce moment nous lisons au réfectoire la vie de votre petite sainte, et la Communauté est embaumée et enthousiasmée. Nous ne regrettons qu’une chose ; qu’elle ne soit ps plus détaillée dans la vie religieuse, et que vous, ma Révérende Mère, vous n’y ayez pas ajouté tout ce que vous avez vu et entendu. Merci encore de nous avoir fait jouir de votre trésor.
29 novembre 1898
Carmel de Nantes
Merci pour les précieuses reliques de votre chère petite sainte. Nos Mères et Sœurs les ont baisées avec un religieux respect. J’ose recommander particulièrement à vos prières un pauvre jeune homme, actuellement à la caserne et qui n’a pas fait sa première Communion. Priez votre chère petite Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus avec nous, qu’elle obtienne du Cœur de Jésus cette conquête . C’est une campagne digne d’elle.
29 novembre 1898
Carmel de Meaux
Quelle délicieuse petite sainte ! Je lis et relis sa vie avec un charme inexprimable et je l’invoque avec confiance. J’ai déjà placé plusieurs exemplaires de sa vie. Veuillez m’en envoyer 10 autres le plus tôt possible. Serait-ce indiscret, ma Rde Mère, de vous demander un petit rien ayant été à l’usage de votre angélique enfant et sa photographie, je les donnerais à une sœur malade, si la guérison pouvait s’en suivre, quelle joie j’en éprouverais !
29 novembre 1898
Lemonnier, A., La Délivrande
Que vous dire, ma Révérende Mère, de cette angélique vie ? sinon qu’elle excite l’admiration et le zèle de tous ceux qui ont le bonheur de la lire ; il n’y a qu’un seul cri pour la louer, et le bien qu’elle fera sera encore un plus bel éloge : Dieu est admirable dans ses Saints !
29 novembre 1898
Mlle X…
Je prends la liberté de vous écrire pour vous remercier directement des heures délicieuses que je viens de passer à lire la vie de sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et du profit bien grand que j’ai tiré de cette lecture
décembre 1898
Lecacheux, M. l’abbé, Pontorson
Ma Révérende Mère, Rien ne pouvait me faire un plus vif plaisir ni mieux me récompenser de mon dévouement pour le Carmel que cette charmante petite fleur cueillie dans votre solitude par notre bon Maître au cours de l’année dernière. Je me suis empressé de l’odorer depuis hier, avec un charme, une suavité qui m’a fait le plus grand bien et me laisse au cœur une confiance, une consolation, une action de grâces que je n’avais pas éprouvé depuis longtemps. Combien je bénis l’Auteur de tout bien de lui avoir inspiré les sentiments qu’elle manifeste pour les prêtres, hélas ! si à plaindre, dans le siècle de fer que nous traversons. Quelle douceur de penser que dans vos maisons le divin Maître vous inspire de nous aider à remplir un ministère si dénué de vraie consolation ! Cette lecture a ranimé ma foi, ma confiance et mon courage. J’aimerai à invoquer cette sainte enfant qui fut si généreuse dans un martyre d’amour qu’elle décrit avec tant d’abandon et d’innocente simplicité, sans la moindre recherche d’elle-même !
décembre 1898
2 décembre 1898
Carmel d’Aurillac
Nous lisons avec le plus grand intérêt la vie si simple et si suave de votre petite sœur Thérèse de l’Enfant Jésus. Quelle délicieuse petite fleur s’est épanouie dans votre béni Carmel, ma bonne Mère ! Laissez-moi vous dire que votre petit ange est en ce moment en Belgique dans une nombreuse et pieuse famille où je l’ai envoyée faire un tour, espérant quelque recrue pour notre Saint Ordre. Veuillez prier avec moi votre gracieuse petite sainte d’exaucer mes désirs. Un second volume partira à Noël pour l’Angleterre, où j’espère il travaillera puissamment à la conversion de la Mère bien aimée de notre jeune Professe. Cette enfant est ravie du livre, c’est elle qui me demande de l’envoyer à sa Mère. Puisse-t-il ramener cette âme dans le sein de la religion catholique ! Un troisième volume a pris hier le chemin de la Visitation, à l’autre bout d’Aurillac. Un quatrième passera de mains en mains chez nos parents et amis. Vous voyez, ma bonne Mère, la belle mission que votre ange va continuer un peu partout.
3 Décembre 1898
Norbert, R.P., Abbaye de Mondaye
Je viens vous porter mes joies et mes mercis ; mes joies pour le merveilleux succès de l’histoire d’une âme et pour le bien immense que votre ange –apôtre tout en étant au ciel va produire encore sur la terre. Mes mercis pour l’attention que vous avez eu de m’envoyer vos pages si édifiantes sur Mère [Hermance] du Cœur de Jésus : dans ces souvenirs si saints par eux-mêmes, j’ai été bien heureux d’y retrouver celui de votre petite sainte Thérèse, dans le petit Louis du P. Corbinelli. Comme on lit ces choses avec délices ! Je le redis à qui veut m’entendre : l’histoire d’une âme est un livre tout exceptionnel ; il a un tel cachet de simplicité naïve et parfois sublime qu’il n’a pas son semblable. Pour ma part je n’ai rien lu de pareil. C’est un livre incomparable.
3 Décembre 1898
Le Doré R.P.
Ma Révérende Mère ; Je vous suis extrêmement reconnaissant de m’avoir procuré l’occasion d’admirer les effets de la grâce dans votre aimable et sainte Sr Thérèse de l’Enfant Jésus. Quelle délicieuse petite âme ! quelle ravissante fleur ! Elle est vraiment le lys des champs ; en parcourant ces pages si naïves, si vraies et en même temps si profondes, on se sent ému. La lecture de cette âme m’a ravi. Elle a de profondes et délicieuses considérations sur la charité, l’amour, l’humilité, la souffrance, la paix. Elle est l’idéal de cette petitesse, de cette enfance si recommandée par N.S. Je vais recommander cet ouvrage. Il fera beaucoup de bien aux âmes droites et simples. Veuillez agréer…
3 Décembre 1898
Mullois R.P. , Séminaire de Villiers
Ma Révérende Mère , Je viens vous remercier de m’avoir envoyé la vie de votre chère sœur Thérèse de l’Enfant Jésus. Tout dans cette vie est merveilleux. ici on se l’arrache. Pour ma part j’ai bien de la peine à en interrompre la lecture lorsque je l’ai commencée. Le volume lorsqu’il est placé sous mes yeux devient une vraie tentation. Quelle âme ! Quels privilèges ! Quelle correspondance à la grâce ! Comme on se sent petit ! Mais comme on est édifié et honteux tout à la fois ! Merci, ma Révérende Mère, si je l’osais je vous demanderais une nouvelle faveur. Ce serait d’obtenir de vous une petite neuvaine à votre enfant, avec vos sœurs, pour lui recommander ma pauvre âme.
3 Décembre 1898
Carmel de Pau
Ma Révérende Mère, Malgré l’Avent, votre chère petite sainte me pardonne de venir vous trouver puisqu’elle en est cause. Plusieurs personnes désirent s’édifier par la lecture de ce livre si intéressant que le St Esprit vous a inspiré de répandre pour la plus grande gloire de Dieu et le bien des âmes. On ne peut lire ces lignes sans être charmé et poussé à invoquer cette angélique enfant. Elle m’a déjà obtenu une grâce que je lui avais demandée comme preuve de sa béatitude.
3 Décembre 1898
Bellière, R.P., des Pères Blancs. Afrique
Ma Révérende Mère, Que vous dirais-je, sinon un chant de triomphe et de douce joie, si je savais chanter. Je suis ravi, c’est vraiment l’admiration, la reconnaissance et tous les multiples sentiments qui se pressent et se réunissent en celui d’un bonheur intime, profond, inconnu, car il m’a semblé aussi qu’une main invisible « touchait en mon âme des cordes musicales restées jusque là dans l’oubli » puisque j’ai dit sitôt – Allons et faisons comme cette enfant, et qu’il me semble goûter cette paix suave, enfantine qui fut la vie de notre sainte – un sourire cette vie – Comme l’âme se trouve reposée et souriante aussi en la compagnie des anges !... Je les ai lus, relus, appris, ces vers auxquels il ne convient pas de donner une qualité, tant ils surpassent la poësie – c’est un hymne des cieux que tout ce recueil. … Je vais vous quitter et je ne vous ai presque rien dit. Mais aussi, comment dire ce que l’on sent à un si haut point ; je ne pense pas qu’il y ait expression convenable pour cela. Je suis heureux et l’Histoire d’une Ame est un de mes trésors, le livre de toutes les heures, mon « vade mecum » ici et là-bas.
4 Décembre 1898
Marquet, M. l’abbé, Supérieur du Grand Séminaire Bayeux
Ma Révérende Mère, Merci de l’exemplaire de l’histoire d’une âme que vous avez eu la bonté de m’offrir. Depuis quelques jours je le lis avec un vrai bonheur. Je connaissais déjà par plusieurs de vos Mères que j’ai connues à Coutances, le Carmel de Lisieux, je savais que notre doux Sauveur y était très aimé et je m’en réjouissais, mais j’étais loin de penser qu’il renfermât une âme aussi belle. C’était une exilée du Ciel et son départ pour la Patrie doit vous remplir de confiance pour l’avenir de votre maison.
5 Décembre 1898
Carmel de Tarbes
Nous avons achevé la lecture de la vie de votre enfant. Combien nous aimons cette petite sainte ! Beaucoup de choses instructives et pratiques se mêlent aux grâces spéciales qui l’ont faite si pure et si aimante. Plusieurs de nos Carmels nous en ont parlé et tous avec les mêmes impressions. Votre enfant nous fait aimer aussi, ma Mère, sa simplicité filiale, sa sainte tendresse animée d’esprit de foi, virilisée aussi par le sacrifice, montrant ce qu’est la vie religieuse, le vrai et surnaturel amour de la Mère et de l’enfant.
7 Décembre 1898
Carmel de Niort
Votre petite sœur avait raison de dire qu’elle travaillerait là-haut ; cette vie est un vrai apostolat. Un prêtre à qui nous en avons envoyé un exemplaire, en a fait venir vingt-quatre après lecture, afin de faire du bien dans toute sa contrée. Le Seigneur élève les humbles !
26 Décembre 1898
Vauquelin, Missionnaire de la Délivrande
Depuis un mois mon commerce avec votre petite Thérèse me fait vivre avec les filles de la grande Thérèse ; je bénis Dieu d’avoir rajeuni la ferveur du Carmel de Lisieux, dont le cloître a été embaumé durant dix années des parfums de la petite épouse de l’Enfant Jésus. Je l’ai vue au pèlerinage de Rome 1887. Je l’ai suivie du regard. A Rome, sa chambre était contiguë à la mienne, d’où j’entendais les prières et les éclats de joie des deux sœurs. Lui ai-je adressé la parole, je ne m’en souviens pas…Quoi qu’il en soit les anges se souviennent et je compte qu’elle prière [pria ?] pour son vieux compagnon de pèlerinage. Dieu souvent se révèle aux petits et aux simples et leur communique une intelligence presque angélique. La petite Thérèse est du nombre. Suivez la voie qu’elle a montrée… Alors comme elle vous ne formerez plus que deux vœux : vivre d’amour et mourir d’amour.
janvier 1899
Carmel de Coutances
Ma Révérende Mère, Merci de tout cœur de votre envoi, je ne puis vous dire quel bonheur nous a causé ces images et ces cheveux. Toute la Communauté a vénéré la précieuse mèche de cheveux et un jour… nous les mettrons, je l’espère, dans un reliquaire. J’ai considéré le portrait de votre ange avec une consolation immense, je le désirais vivement, mais ne voulant pas être trop indiscrète je laissais la place à nos sœurs, surtout à Sr Anne de St Barthélemy qui va elle-même vous remercier. je vous aurais voulu témoin de son bonheur : les larmes exprimaient tout ce que la pauvre enfant ressentait. Pour votre consolation, je vous dirai que toutes nous aimons à lire et relire cette âme, Sr Anne de St Barthélemy n’est pas la seule à ressentir sa protection. Une de nos jeunes sœurs surtout semble protégée par elle d’une manière moins sensible mais tout aussi forte. Sr Anne de St Barthélemy est une enfant très simple, vous en jugerez vous-même ma bonne Mère. Souvent nous voyons de petites merveilles arrivées par sa simplicité avec Jésus et surtout St Joseph auquel elle donne des fleurs quand sa cuisine ne marche pas et s’il est insensible elle pose sa statue sur son fourneau qui marche aussitôt.Voulez-vous, ma révérende Mère nous faire expédier encore un envoi de livres. Nous sommes tout heureuses de contribuer à faire connaître votre séraphin qui, je le vois, opère en général de vrais miracles de grâces ; on ne recourt pas en vain à son intercession.
janvier 1899
1899 janvier Livinhac, Mgr., Supér. des Pères Blancs, Algérie
Ma Révérende Mère, Je n’ai pas voulu vous remercier de la bonté que vous avez eue de m’envoyer l’ Histoire d’une âme, avant de l’avoir lue, ce que je n’ai pu faire que dans mes rares moments de loisir. Cette lecture m’a charmé, consolé, édifié, et je vous suis très reconnaissant de m’avoir fait connaître cet ange terrestre que j’aime à invoquer.
Janvier 1899
Hodierne, Mr l’abbé, Chapelain du Carmel de Lisieux
…Merci de la jouissance que vous m’avez procurée par la communication de vos lettres. Quel concert unanime d’admiration, d’éloges et de joie toute divine ! Mais cela ne fait que commencer ; notre ravissante petite fleur embaumera tout l’univers : Jésus le veut ainsi, et son amour pour la chère petite rose la portera et la fera éclore et s’épanouir en un ineffable parfum par tout le monde entier ! D’elle déjà on peut chanter : «Beatam me dicent omnes generationes ! » Elle est, d’ailleurs, une si ravissant miniature de la Très Sainte Vierge.
janvier 1899
SrAnne de St Barthélémy, du voile blanc
En récréation Notre Mère nous citait quelques traits de sa Vie qui nous faisaient grand plaisir. Je pensais qu’elle était certainement au Ciel et bien puissante et je résolus de lui faire une neuvaine pour obtenir une grâce que je demande depuis plus d’un an. J’ai fait des neuvaines à bien des Saints et à St Joseph que j’aime tant. Tous sont restés sourds et la Ste Vierge aussi... Enfin un soir que j’étais au Chœur pendant Complies, je me disais : Quelle prière faut-il faire pour ma neuvaine à Sr Thérèse de l’Enfant Jésus ? Des chemins de croix , elle n’en a pas besoin car elle est au Ciel ; qu’est-ce que je pourrais bien dire ? Et au même instant j’entendis très distinctement ces paroles, aussi clairement que si je les avais entendues des oreilles du corps : « Un Magnificat pour remercier la Ste Vierge des grâces qu’elle m’a faites.» J’en fus saisie car c’était répondre si vite à ma pensée que je ne doutais pas que c’était bien elle qui m’avait parlé ; et en même temps son sourire si grave pour ainsi dire sur mon âme, je la vois toujours me sourire, je la sens tout près de moi, je ne puis rendre cela. Une autre fois ma Sr Thérèse de l’Enfant Jésus me parla car c’était bien elle. elle me dit avec un sourire plus doux, un sourire tout céleste : « Je veille sur toi ». Un autre jour je descendais à la cave pendant le réfectoire ; ce jour-là on lisait sa vie, j’en étais réellement toute ravie... Je compris l’amour et j’ai vu qu’il y avait bien des degrés dans l’amour ; petite Thérèse possédait le plus haut…
1er janvier 1899
Carmel de Compiègne
Le livre de votre chère enfant sœur Thérèse de l’Enfant Jésus fait ici les délices de nos sœurs. Plus on lit ces lignes, plus on sent une âme unie à Dieu. C’est vraiment un petit apôtre de la miséricorde et de l’amour. Ame heureuse et privilégiée ! Et Carmel privilégié aussi d’avoir possédé un tel trésor. Mais ces âmes-là ne restent pas longtemps sur la terre !.. Sa vie que vous avez eu l’heureuse inspiration de lui faire écrire est appelée nous pensons à faire beaucoup de bien aux âmes.
2 janvier 1899
Carmel de Bédarieux
Que vous êtes heureuse, ma révérende Mère, d’avoir connu et possédé cet ange de la terre, cette petite sainte ! Je ne saurais trop vous dire combien elle nous fait sentir son secours, sa protection. Nous recourons à elle en toute chose. Vendredi dernier nous avons lavé les tuniques, le temps était bien à la pluie ; nous nous sommes adressées à notre chère petite sœur pour avoir un temps favorable, une heure après il s’est mis au beau et samedi à 3 heures les tuniques étaient en place. A partir de ce moment le temps s’est remis à la pluie comme auparavant. Je vous cite ce trait, ma bonne Mère, parce qu’il est tout récent, mais nous pourrions vous en citer d’autres particuliers. Mille fois merci pour son image que je conserve précieusement. Oui, elle est mon petit Raphaël cette chère petite sainte que j’aime de tout mon cœur. Sa vie fait un bien immense, on se sent meilleur en respirant le parfum de cette suave et ravissante fleur. Nous l’avons fait lire à l’un de nos Révérends Pères qui en est ravi, et tout heureux de voir que cette âme privilégiée appartient à notre St Ordre. Encore une fois que vous êtes heureuse, ma Révérende Mère, de l’avoir possédée. Elle est votre honneur et votre gloire.
2 janvier 1899
Carmel de St Joseph, St Louis, Amérique (traduit de l’Anglais)
Chère et Révérende Mère, Je vous écris en Anglais, espérant que quelqu’une de vos sœurs ou de vos amies comprendra notre langue. A l’occasion je puis écrire une lettre en français, mais je trouve cela beaucoup plus difficile que de le lire, et je l’écris seulement dans le cas de nécessité. Nous devons vous remercier, chère et Révérende Mère, d’avoir eu la bonté de nous envoyer la vie de Sr Thérèse de l’Enfant Jésus. Nous la trouvons très belle et très édifiante. Combien votre Communauté a été favorisée d’avoir une si sainte âme parmi ses membres. Aussitôt que le livre arriva, la gravure qui, au commencement, représente la Sœur à genoux dans une grotte, fut détachée et encadrée. Les novices la réclamèrent ; elle est maintenant suspendue dans le noviciat où nous espérons que la douce et joyeuse sœur attirera de nombreuses bénédictions. Priez, s’il vous plaît, l’Enfant Jésus pour nous, ma révérende Mère, demandez-lui de bénir spécialement vos sœurs si éloignées d’Amérique.
12 janvier 1899
Carmel de Meaux
Avec quelle émotion j’ai baisé les cheveux de votre chère petite sainte. Je l’aime de plus en plus et mon enthousiasme pour elle est partagé par toutes nos sœurs. Je suis bien décidée à lui faire exécuter sa promesse de passer son temps dans le Ciel à faire du bien jusqu’à la fin du monde. J’espère beaucoup de son intercession, mais en tous les cas ses paroles et ses exemples me portent à la vertu, elle a quelque chose de si attrayant.
16 janvier 1899
Carmel d’Agen
Nous avons lu avec tant d’édification la vie de votre chère Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus que nous avons besoin de vous remercier encore et de vous dire combien nous sommes heureuses que vous nous ayez fait connaître votre chère petite sainte, cette fleur si pure que le bon Dieu s’est hâté de placer dans son Ciel. Qu’il est consolant de voir les merveilles opérées par la grâce dans cette âme à la fois si simple et si élevée dans les voies de Dieu. Il s’échappe de ce récit un parfum dont nous sommes toutes embaumées et nous aimons à parler aux heures de la récréation de ces traits de vertu racontés avec une naïveté si ravissante et qui dénotent en même temps un si grand amour pour N.S. Nous invoquons cette belle âme avec confiance. Veuillez lui demander, ma bonne Mère, de penser un peu à ses sœurs du Carmel d’Agen qui n’oublient pas que maintenant son Ciel est de faire du bien à ceux qui sont encore sur la terre. Qu’elle entraîne à sa suite toutes les âmes consacrées comme elle au service du divin Maître si peu aimé, si peu connu dans le monde et qui désire tant
être dédommagé par l’amour de ses épouses.
16 janvier 1899
21 janvier 1899
23 janvier 1899
Carmel de Luçon
…La vie de votre sainte fille continue à nous embaumer, nous en parlons souvent ; son cantique « Vivre d’amour » nous a ravies, les échos de notre monastère doivent certainement l’avoir appris. Si vous pouviez, ma Révérende Mère, disposer d’un exemplaire de la vie de votre ange nous vous en serions bien reconnaissantes car cette lecture est très-goûtée de nos amis et bienfaiteurs.
23 janvier 1899
Levacher, M. l’abbé, Grd Séminaire de Rouen
Ma Révérende Mère, Je viens d’achever la vie délicieuse de votre chère sœur Thérèse de l’Enfant Jésus : au parfum qui s’en dégage on sent combien fut chère au Cœur de Jésus cette petite fleur du carmel. Je n’ai qu’un vœu pour cet ouvrage, qu’il s’en fasse une édition populaire et qu’ainsi plus connue votre chère sainte soit invoquée et dans la mesure du possible bientôt placée sur les autels. Quand on a lu cette vie on sent le désir de devenir meilleur… Votre chère petite fleur a dit que du haut du Ciel elle continuerait sa mission ; aussi avec la Séraphique Thérèse l’ai-je choisie pour patronne. Un désir, Très Révérende Mère, si faire se peut donnez-moi une relique, si minime soit-elle de votre sainte, il me semblerait ainsi sentir plus efficacement sa douce protection.
23 Janvier 1899
Anne, abbé - Séminaire de Villiers
Ma Révérende Mère, Merci d’avoir eu la bonté de me faire remettre un exemplaire de la vie de votre petite sainte. J’ai lu cette vie en entier, tout d’un trait, et non seulement sans ennui, mais avec une véritable joie intellectuelle et morale. Laissez-moi vous le dire franchement. Comme cette lecture m’a fait du bien ! Comme elle m’a fait rougir plus d’une fois en voyant que cette humble religieuse de 18 à 20 ans comprenait si bien la grandeur du sacerdoce et la sainteté qu’il exige. Je me recommande tout particulièrement à vos prières et à celles de vos saintes filles afin que je sois moins indigne du grand don que Dieu m’a fait.
31 janvier 1899
Mme de Cussy
Très Révérende Mère, C’est cette semaine, au lendemain du Sacre de notre nouvel évêque, que je fais connaissance avec l’admirable livre que vous avez bien voulu publier pour la sanctification des âmes : cette merveille exquise « Sœur Thérèse de l’Enfant Jéus ». La suavité de cette lecture nous enchante, et je vais faire partager mon émotion tant que je le pourrai en faisant rayonner ce trésor inestimable de tous côtés. Et puis j’ai découvert que ce même pèlerinage de Rome avait réuni en 1887 mon bien cher mari à ce Père accompagnant « sa petite reine » qu’ensemble ils étaient au Vatican à cette même audience du Dimanche 20 Novembre…
1er février 1899
Visitation d’Aurillac
… Avec quel religieux intérêt nous avons parcouru des pages si édifiantes renfermant l’histoire de l’action divine dans une âme toujours fidèle, surnaturelle en tout, et passionnée d’amour pour son Epoux céleste et pour sa sainte vocation. Cette pieuse lecture est destinée à faire beaucoup de bien ; nous en demeurons ravies, ainsi que nos jeunes élèves encore sous le charme de la naïveté et de la généreuse vertu de votre édifiante sœur qui a si vite et si bien fait sa couronne.
2 février 1899
Carmel d’Aire-sur-l’Adour
… Je suis bien en retard pour vous accuser réception de ce précieux livre : « Histoire d’une âme ». Cette lecture m’a touchée et ravie !.. Cette âme était un ange sur la terre, ou mieux encore un séraphin par l’amour. A part les œuvres et la Mission de notre Mère Ste Thérèse dans l’Eglise, quelle ressemblance d’âmes !!.. Vous avez été bien inspirée, ma bonne Mère, en nous donnant si vite connaissance du précieux trésor que le Ciel vous enviait et que vous avez dû lui céder. Cette vie fera du bien à beaucoup d’âmes et les encouragera dans le chemin de la vertu et de l’amour… Comme on sent le besoin de devenir meilleur quand on lit les pages délicieuses et célestes de ce livre ! Je vous félicite, ma bonne Révérende Mère, d’avoir connu cette âme et vu s’épanouir près de vous cette belle fleur du Ciel. Mais je vous trouve plus heureuse encore d’être assurée de sa protection et de ses constantes prières auprès de Dieu. J’espère que sa céleste influence s’étendra jusqu’à notre petit Carmel, où tant d’âmes seraient bien désireuses d’aimer un peu Jésus comme elle l’a aimé. Puissions-nous y arriver par son secours comme elle l’a promis
4 février 1899
Confesion, Mme de , Nogent-le-Roi (Eure et Loir)
J’achève la lecture de «l‘histoire d’une âme » tout m’a eté au cœur… Le but de ma lettre n’est pas de vous faire le compte-rendu de mes impressions, je ne saurais d’ailleurs vous les exprimer assez bien pour vous faire comprendre tout ce que j’ai senti en lisant ces pages bénies. Je vois le désir que Sr Thérèse de l’Enfant Jésus a éprouvé pour faire du bien aux âmes. En quittant ce monde, elle a promis du haut du Ciel d’être avec vous. Je viens donc vous demander, ma Révérende Mère, de nous faire l’aumône de vos prières et de dire à votre charmante jeune Sainte qu’ici nous avons besoin d’une assitance toute particulière de N.S. pour établir une école libre, et que nous espérons beaucoup de son intercession.
6 février 1899
Chevalier, Mr l’abbé, Albi (Tarn)
Je ne sais comment vous remercier de ce livre admirable que vous m’avez envoyé. Je l’ai déjà lu dans son entier ; j’en suis aux Poésies ; je vais en faire une lecture méditée. Que de grands enseignements ! Ces petites vertus que nous méprisons et qui forment cependant la vraie vie chrétienne, comme cet ange savait les pratiquer ! Selon notre manière de parler, St François de Sales a dû être faché de céder à Ste Thérèse une jeune fille qui avait si bien ses idées de perfection. Comme votre sainte fille avait bien raison de prier pour les prêtres ! Comme ils en ont besoin ! Je n’ai qu’à me considérer moi-même pour le comprendre. Elle ne dit qu’un mot sur les prêtres, mais on voit qu’elle ne dit pas tout ce qu’elle pense… Puisque vous avez bien voulu nous autoriser à publier cette vie dans nos Annales, nous allons commencer sans retard.
7 février 1899
Carmel de Lectoure
…Je suis toute confuse d’avoir tant tardé à vous écrire pour vous remercier du précieux trésor que vous nous avez envoyé dans la vie de votre angélique sœur Thérèse de l’Enfant Jésus. Oh ! ma bonne Mère, je ne saurais vous dire tout le bien que fait ce livre dans notre Communauté ; toutes voudraient l’avoir à la fois, et les jours de dimanche ou de fêtes, aussitôt qu’une le laisse, l’autre le prend. Quelle belle âme que cette petite sœur ! Son exemple et la manière simple et naïve de sa narration encourage à la vertu et la rend attrayante et facile.. Merci donc, mille fois merci, ma bonne Mère, de nous avoir fait connaître cette admirable sœur dont le bon Dieu a gratifié votre sainte Communauté. Par cette publicité le bien qu’elle produira après sa mort sera plus grand que celui de sa vie. Et comme elle brûlait de l’amour de Jésus et pour sa gloire, je crois qu’elle vous applaudit grandement du haut du Ciel. Les poésies ont un charme inexprimable pour nos jeunes sœurs qui s’exercent à les chanter en récréation toutes les fois qu’on ne travaille pas. Enfin, ma bonne Mère, nous sommes tout embaumées de ce livre et il ne me reste que le regret d’avoir tant tardé à vous en exprimer toute notre reconnaissance. Une foule de circonstances et d’événements successifs ont fait que n’avons pu en prendre connaissance que longtemps après l’avoir reçu.
9 février 1899
Jacquin, Mr l’abbé, Curé de Grégy
Je ne saurais vous dire combien je vous suis reconnaissant de m’avoir envoyé la vie de votre petite sainte Sr Thérèse de l’Enfant Jésus. Ce livre m’a fait un bien immense. Combien j’ai été touché de savoir qu’au Carmel vous vous dévouez pour nous prêtres qui en avez tant besoin. Croyez que vos prières ne restent pas sans fruits et continuez-les plus ardentes que jamais. Figurez-vous que je me suis mis à invoquer votre angélique enfant et je continuerai. Que j’ai été heureux de l’avoir pour sœur comme ces deux prêtres dont elle parle !... Je voudrais aussi vous demander, ma Révérende Mère, la permission de faire d’abondantes citations de votre livre dans nos chères Annales, les âmes y gagneraient sûrement beaucoup et le bon Dieu en serait certainement mieux aimé.
11 février 1899
Carmel d’Auch
…Quel ange vous avez perdu !.. Ce n’était pas une âme de la terre et on comprend qu’elle n’ait pu y vivre longtemps. Toutes nos sœurs sont avides de ces délicieuses lignes. Quel grand vide cette sainte enfant a dû laisser dans votre communauté. Cependant, ma bonne Mère, vous ne l’avez pas perdue car elle doit être puissante sur le Cœur du divin Maître et ne pas vous oublier au Ciel Merci donc, ma Mère, de nous avoir fait connaître une si belle âme, une si angélique religieuse. Nos sœurs se plaisent à invoquer cette petite Reine dont la vie les a profondément édifiées.
13 février 1899
Carmel de Lourdes
Ma Révérende Mère,
Voudriez-vous avoir la bonté d’envoyer à nos sœurs d’Ecosse notre chère fondation, la vie de l’angélique petite sœur Thérèse de l’Enfant Jésus que nous venons de terminer avec peine et dont nous subissons encore le charme.
Que ces pages sorties de la plume de cette séraphique enfant sont donc attachantes. Chaque mot porte en lui comme un parfum du Ciel.
…Nos licences de Noël se sont passées à parler de tout ce que la chère petite amante du bon Dieu racontait de si charmant sur sa petite enfance, de tous les faits qui marquèrent sa vie si vite écoulée et si pleine de vrais mérites. Comme elle a dû souffrir ! Comme elle savait aimer ! Si on pouvait toujours lire ces pages où se révèle un amour si pur et si fort on deviendrait bien sûr meilleur ! N.S. avait beaucoup fait pour cette âme… Quel don lui avait-il refusé ? Aucun. Mais, quelle fidélité à répondre à chaque grâce ! En tout cas, ma Révérende Mère, cela en est une grande d’être à même de lire dans des âmes complètement unies à Dieu et nous vous félicitons d’avoir eu cette consolation !
14 février 1899
Carmel de St Joseph (Ecosse)
Combien je vous remercie du trésor que nous avons reçu de votre cher Carmel. Oserais-je vous demander d’ajouter une seconde faveur à celle que vous venez de nous faire ? Je désirerais, ma Révérende Mère, une petite parcelle d’un vêtement porté par votre sainte fille Sr Thérèse de l’Enfant Jésus. la sainteté de sa vie qui se reflète dans sa douce physionomie me porte à la prier. Heureux est votre Monastère d’avoir posséder un tel Ange !
14 février 1899
Carmel de Mangalore (Inde)
Nous avons reçu l’histoire si attachante de la petite fleur si délicieuse dans sa fraîcheur et si édifiante. Elle a produit une impression profonde dans tous nos cœurs, mais nos jeunes sœurs surtout en sont enthousiasmées !.. Depuis qu’on la lit au réfectoire on ne sait plus que parler de cette enfant sublime qui en peu d’années a fourni une longue carrière ! Quelles suaves pages elle a écrites ! Vraiment elle jette dans l’admiration et l’on s’écrie : « Le bras de Dieu n’est pas raccourci ». Tout est délicieux dans ce livre et en le lisant l’âme s’agrandit ; de si beaux horizons s’ouvrent devant elle… On se sent capable de grandes choses en voyant cette âme si douce et si forte s’élever en si peu de temps à une sainteté si éminente.
Nous avons eu bien souvent recours à votre chère sainte et bien des grâces ont été obtenues par son secours. Oui nous croyons à son mot gracieux : Du Ciel elle fait pleuvoir des roses…
18 février 1899
P. Marie-Etienne, abbé de la Grde Trappe
Ma Révérende Mère,
Faites de mes deux lettres tout ce qui vous plaira. Je les abandonne à votre tact et à votre sagesse.la plus gâtée de Notre Seigneur n’a besoin de l’éloge de personne. Son mérite lui suffit devant Dieu et devant les hommes. Si un jour, comme je l’espère, sa cause est mise sur le tapis, Notre Seigneur continuera ses faiblesses envers cette ravisseuse de son cœur et se constituera son premier avocat. Je plains le prélat qui dans ces circonstances se fera l’organe du diable, il s’expose à une poussée dont il se rappellera longtemps. La petite relique de votre chère enfant m’a fait un plaisir extrême. Je l’apprécie singulièrement. Elle ne vient pas seule si j’en juge par la paix et le gracieux sourire qu’elle m’apporte. Mille fois merci à vous, ma Révérende Mère, et surtout à votre sœur du ciel.
20 février 1899
Carmel de Hanoï
Ma Révérende Mère,
Avec quelle joie et quelle reconnaissance nous venons de recevoir l’ « Histoire d’une Ame », si ardemment désirée. Vous êtes mille fois bonne de nous l’avoir adressée, et je vous en remercie du fond du cœur pour moi et pour mes deux compagnes françaises tout aussi ravies. Nos petites Carmélites ne le sont guère moins, elles nous disent : « Traduisez ce livre, racontez-nous beaucoup, tout. » Et vous dire ce que les deux portraits de votre ange ont été longtemps contemplés !.. Mère Sous Prieure s’est emparée du livre et ne le quitte plus, elle l’apporte à la récréation, et nous donne quelques beaux passages, puis aussi les poésies, afin de nous faire prendre patience et de garder pour elle son trésor le plus longtemps possible….Ce que vous rapportez, p. 233, de ses désirs de venir à nous , nous a bien touchées. Chère petite Sœur ! elle en aura eu le mérite devant Dieu, et maintenant qu’elle a trouvé entre les bras et sur le Cœur de son Jésus la béatitude des privilégiées de l’Amour, elle prie sans doute pour nous et nous obtient bien des grâces. Qu’elle soit bénie éternellement.
25 février 1899
Carmel de Mont-Marchienne (Belgique)
Comment assez vous remercier et vous féliciter, ma Révérende Mère, pour le bien que vous nous avez fait par la publication de l’Histoire de votre angélique Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus ! Nous en lisons chaque jour quelques pages en récréation et la Communauté en est ravie. Qu’heureux est le parterre où s’est épanouie une si belle fleur ! Il n’est pas surprenant que l’Epoux divin se soit hâté de la cueillir pour la placer auprès de Lui dans le Paradis éternel. Mais quel sacrifice pour votre cher Carmel que le départ de cet Ange !... Je ne finirais pas, ma Révérende Mère, si je voulais vous dire toutes nos impressions à la lecture de cette belle vie. Je vous en prie ayez la charité de nous envoyer quelque chose qui ait été à l’usage de votre petite sainte.
mars 1899
M. Pierre Marmonier aspirant missionnaire (Paris)
Je viens de lire la vie de votre sainte petite sœur Thérèse de l’Enfant Jésus, et je sens en mon cœur un ardent désir de devenir le petit frère de votre sainte. Dans vos prières, daignez dire à Jésus qu’il me remplisse de toutes les aspirations dont son cœur était plein. Dites à Jésus qu’il me jette bientôt dans son cœur divin afin que sur cet autel je sois vite consumé par les flammes de son amour miséricordieux… Dans le prochain envoi que vous ferez à M. Villeneuve veuillez, ma Révérende Mère, joindre deux exemplaires pour moi
6 mars 1899
M. l’abbé Guérard. Grand Séminaire d’Evreux
Sur la recommandation de saints prêtres, j’ai lu « l’Histoire d’une Ame » ; beaucoup de mes confrères l’ont lue aussi, et en même temps que nous admirons la grande intelligence de Sœur Thérèse, tous nous sommes profondément édifiés du grand modèle de vie surnaturelle en Notre Seigneur qu’elle nous offre, et nous voudrions posséder chacun un exemplaire de cette belle vie.
7 mars 1899
Melle de Poppinot, Nancy
…La lecture de cet ouvrage merveilleux m’a donné tant de lumières sur la charité, m’a ôté tant de doutes fâcheux et décourageants sur la prière, enfin j’ai tant aimé cette chère amie de Notre Seigneur que la pensée m’est venue de faire traduire ce livre en allemand… J’ai lu et relu ces pages ravissantes, pratiques, instructives…
9 mars 1899
R.P. Marie, Karikal (Indes)
… Avec M. l’abbé***, j’eus quelque fois l’occasion de m’entretenir du Carmel de Lisieux. Mais aujourd’hui ce sont mieux que des paroles qui m’en arrivent, c’est un bouquet de fleurs angéliques, cueilli évidemment dans les jardins du paradis – car la terre n’a pas de ces arômes… Malheureusement, j’en ai respiré le parfum entre les mains d’un autre car le bouquet n’était pas à moi . Le Carmel de Caen m’a fait l’année dernière l’aumône de la vie de Ste Thérèse , ce qui m’enhardit un peu, ma Révérende Mère, pour mettre le vôtre à contribution. O ma Mère ! j’aime tant votre petite sœur Thérèse de l’Enfant jésus ! C’est l’histoire de son âme que j’ai vue entre les mains de l’aumônier de Karikal, et que je vous demande. Vous ne pouvez pas me refuser – vous feriez certainement trop de peine à votre douce sainte car elle comprend bien, là haut combien on est avide de se déaltérer aux sources des miséricordes divines dont sa vie est pleine, vivant comme nous sommes au milieu des aridités de ce désert qui est le monde païen.
9 mars 1899
Carmel de St Chamond
Ma Révérende Mère, Permettez-nous de vous demander pardon si nous avons tardé à vous remercier du précieux volume que tous nos Carmels ont reçu par la généreuse initiative d’un bienfaiteur de votre chère Communauté. Nous avons voulu d’abord nous édifier de cette angélique vie, des récits d’une âme vraiment privilégiée des dons de la grâce et de l’intelligence. Nous en remercions Jésus de tout cœur, pour sa gloire, pour les âmes et pour l’ordre entier du Carmel.
Qu’il a dû vous être doux, ma révérende Mère, de mettre en plein jour ce trésor caché que vous connaissiez mieux que personne et qui a acquis sous votre maternelle direction son degré de perfection ici-bas. Quelle richesse d’inspiration, quel parfum d’amour pour Jésus et le salut des âmes dans les pages de notre chère petite sainte. Nous admirons ! Mais ce que nous pouvons imiter, ce sont les vertus religieuses qui en ont fait une digne fille de notre Sainte Mère Thérèse, c’est surtout l’obéissance qui l’a sanctifiée. Oh ! là nous pouvons la suivre en toute assurance.
Merci, ma Révérende Mère, d’avoir bien voulu nous faire part de cette vie, d’une fille, d’une sœur si chère qui voudra être fidèle à sa promesse de faire du bien à tous du haut du ciel.
10 mars 1899
1899 mars 10 M. l’abbé Guérard, Grd. Séminaire d’Evreux
…La petite relique que vous m’envoyez me fait un plaisir extrême, car je suis mieux qu’un admirateur de Sœur Thérèse, je la prie comme une sainte : que ne puis-je pas espérer de celle qui veut passer son Ciel à faire du bien sur la terre, et qui sur la terre n’eut qu’une passion, la passion du sacrifice pour gagner le plus d’âmes possible à Jésus en priant pour les prêtres !
Déjà elle m’a obtenu des lumières surnaturelles et des grâces très-efficaces pour mon avancement spirituel. Une toute petite indiscrétion, ma Révérende Mère, a fait que quelques uns de mes confrères connaissent ma petite relique de Sœur Thérèse et… oserais-je vous l’avouer … ils seraient très-heureux de participer à la faveur que vous me faites. Si je ne craignais pas de vous importuner je vous prierais de condescendre à leurs désirs, en m’envoyant quelque petit souvenir de notre chère sainte.
13 mars 1899
1899 mars 13 M. l’abbé Chevalier
Il m’a été impossible de vous remercier plus tôt du charmant cadeau que vous m’avez fait (cheveux et petite photo de Th.) J’ai été touché de votre aimable attention. Certainement la petite sainte me protégera. J’ai déjà senti sa protection dans le calme que je sens au sein des difficultés où je me trouve.
Dernièrement, une bonne dame vit la petite relique que vous m’avez envoyée, et elle aurait été heureuse que je la lui offrisse ; je n’eus pas le courage de le faire. N’y aurait-il pas indiscrétion, ma Révérende Mère, à vous demander s’il vous serait possible de lui faire semblable cadeau ?
27 mars 1899
1899 mars 27 Mr Joseph Villeneuve, aspirant missionnaire, rue du Bac, Paris
Ma Révérende Mère,
C’est comme par miracle que j’ai eu le bonheur de connaître la vie de Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus. Je l’ai lue et relue et fait lire à plusieurs de mes frères du Séminaire. Tous m’en ont remercié de tout cœur et m’ont prié de leur en procurer un exemplaire. Quant à moi, ce n’est pas un mais plusieurs qu’il me faudrait, car il me tarde de faire partager à plusieurs de mes amis le bonheur que j’ai éprouvé moi-même en dévorant ces pages où l’on respire le plus pur de l’amour divin ! Oh ! je ne veux pas essayer de vous traduire ici mes impressions, car cela me semble impossible. En tous les cas je ne voudrais pas quitter le séminaire et m’embarquer pour l’Extrême Orient sans emporter avec moi un livre si précieux surtout au moment des angoisses et des luttes intimes dont bien souvent le pauvre missionnaire n’est pas plus exempt que le reste de ses frères en N.S.
avril 1899
M. Pierre Marmonier aspirant missionnaire (Paris)
Ma Révérende Mère,
Encore une fois, votre petit missionnaire vient troubler la solitude de votre cloître., mais c’est pour vous remercier de vos consolantes paroles et du souvenir précieux que vous lui avez envoyé.
Comme je remercie Jésus de m’avoir donné une telle petite sœur !.. oh ! oui je n’en puis douter maintenant, des liens tout célestes se sont formés entre votre ange et moi ; vos prières ont été pleinement exaucées ; Jésus ne m’avait donné que des frères en ce monde, n’était-il pas juste qu’Il me donnât une sœur au Ciel ? Aussi avec quel amour je le remercie ! Oh ! oui, je désire ardemment entrer après ma petite sœur Thérèse dans ce brasier brûlant du divin Amour ! Ce ne sont pas les consolations que je recherche, mais l’amour…. Je désire devenir bien petit, si petit que je me perde moi-même de vue, que je ne m’aperçoive plus. Oh ! alors n’est-ce pas que je deviendrai encore davantage le frère de votre ange ?
6 avril 1899
Carmel de La Rochelle
…Deo gratias, ma bonne Mère, pour tout le bien que nous a fait la vie de votre chère Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus. Chacune de nous vous remercie du fond du cœur. Avec quel intérêt, quelle sainte avidité, quelle grande édification nous écoutions cette lecture. Quelle âme privilégiée dont l’amour était si pur et si ardent ! Nous en parlons souvent pour nous exciter à la vertu et à la fidélité et c’est à qui aura maintenant ce livre précieux pour le relire en particulier et méditer ses religieux enseignements. Nous vous félicitons, ma Révérende Mère, d’avoir possédé un sujet si complet qui a dû procurer tant de gloire à Dieu dans sa course rapide et a laissé après lui de si grands exemples de vertu et un parfum tout céleste que l’on respire même dans son style.
7 avril 1899