petites soeurs, et d’aller là-bas pour aider les missionnaires, et puis empêcher les petits sauvages de mourir avant d’être baptisés.
Je lui disais que lorsqu'elle serait partie je n'aurais plus le courage, il me semble, d'adresser un mot à personne, que je resterais dans un état de prostration.
- Ce n’est pas selon la loi évangélique. Il faut se faire tout à tous.
Réjouissez-vous, vous serez bientôt affranchie des peines de la vie !
- Moi qui suis un soldat si vaillant !
- petite marraine que faut-il qu'elle fasse ?
- Qu’elle s’élève au-dessus de tout ce que disent les soeurs, de tout ce qu’elles font. Il faut que vous soyez comme si vous n’étiez pas dans votre monastère, comme si vous ne deviez passer que deux jours ici. Vous vous garderiez bien de dire ce qui vous déplaît puisque vous devez le quitter.
(Comme je finissais d'écrire ces paroles pendant qu'on sonnait le Salve)
- Il vaudrait mieux, à beaucoup près, perdre cela et faire un acte de régularité. Si on savait ce que c’est !
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